Catherine Nay et le portrait de presse : ce que ses portraits publiés dans le Journal du Dimanche révèlent d’elle

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30 mai 2023

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Ambre Mathieu Xerri, « Catherine Nay et le portrait de presse : ce que ses portraits publiés dans le Journal du Dimanche révèlent d’elle », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.qrgw2e


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Dans ce travail de recherche, nous nous sommes penchés sur les portraits de Catherine Nay publiés dans le Journal du Dimanche. D’Édouard Philippe à Charles Amédée de Courson, en passant par Claude Malhuret, Hélène Carrère d’Encausse, Bruno Retailleau ou encore Xavier Driencourt, quel message Catherine Nay a-t-elle voulu faire passer dans ses portraits ? Dans quelle mesure sont-ils le reflet de sa personnalité, et de ses idées ?Afin de répondre au mieux à ces interrogations, nous avons analysé seize portraits de Catherine Nay publiés dans le Journal du Dimanche. Après avoir entièrement lu sa bibliographie, je me suis également entretenue avec Madame Nay afin d’en savoir davantage sur sa vision du journalisme, de la société, mais également la méthode avec laquelle elle élaborait les portraits qu’elle publie dans le Journal du Dimanche au rythme d’environ deux par mois.Dans une première partie, nous traitons du « roman national », en formulant l’hypothèse selon laquelle Catherine Nay aurait pour dessein de le poursuivre en montrant au lecteur qu’une continuité est assurée par les personnalités qu’elle met en portrait. Et pour cause, nous découvrons progressivement que ces dernières possèdent des caractéristiques communes, qui, additionnées les unes aux autres, rappellent celles des grandes figures du « roman national ».Par ailleurs, ces portraits sont une façon pour Catherine Nay de s’ériger en rempart face à la cancel culture, qui s’inscrit dans une lignée de mouvements intellectuels cherchant à déconstruire le « roman national ». En outre, cette étude démontre qu’il existe un socle idéologique commun entre la journaliste et ses sujets qui se muent ainsi en porte en voix de ses idées, ce qui conduit toutefois à se questionner sur la proximité entre journalistes et politiques. Une proximité défendue par Catherine Nay qu’elle considère comme la seule façon de véritablement raconter l’Histoire et de créer un lien avec le lecteur.

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