2012
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
François Nemo, « Les signes comme accès et comme contraintes », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.qrjpms
Situer le travail de Pierre Cadiot, c’est reconnaître qu’à l’opposé des linguistiques de flux comme la grammaire générative, qui croient pouvoir réduire la sémantique à la seule étude de la combinatoire des éléments lexicaux présupposés, il considère que rendre compte de la génération du lexique est une tache incontournable de la linguistique, ce qui fait de l’étude de la polysémie un point de départ obligé à la fois de la sémantique et de la linguistique. Présenter sa démarche et ses conséquences impose d’introduire la thèse de l’indexicalité de la signification développée par Pierre Cadiot en en montrant les très larges conséquences théoriques de cette thèse, de montrer que l’idée selon laquelle « les mots sont des accès » a comme corollaire le fait que les signes introduisent seulement des contraintes sémantiques à satisfaire et que l’intégration sémantique, c’est-à-dire la mise en relation de différents signes dans les mots, les syntagmes, les phrases ou les énoncés, repose sur la mise en relation des contraintes en question.