Traduire, et la Bible, dans la théorie du langage et de la société

Fiche du document

Date

2009

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Henri Meschonnic, « Traduire, et la Bible, dans la théorie du langage et de la société », Nouvelle revue d’esthétique, ID : 10670/1.qrw8un


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le signe ne sait pas ce qu’est un poème et il empêche de penser le langage. Contre toutes les oppositions binaires (forme-contenu, son-sens, signifiant-signifié), il importe de ne plus opposer langage poétique et langage ordinaire, de quitter l’hégémonie du signe comme celle du sens pour s’attacher à l’affect, au rythme, organisateur du mouvement de la parole dans le discours. L’expérience de la traduction, comme celle de l’écriture poétique s’appuie sur ce levier qu’est le rythme et que la Bible impose : le travail à faire consiste à y retrouver un rythme effacé par l’hellénisation et la christianisation.

Translate, and Bible, in the theory of language and of societyThe sign does not know what a poem is and it forbids thinking about the language. Against all the binary oppositions (form-content, sound-meaning, signifier-signified), it is important not to set against each other poetic language and ordinary language, to leave the domination of the sign as well as the one of the meaning, in order to interest oneself to affect, rhythm, which organizes the movement of the word within speech. The experience of translation, like the one of poetic writing, relies on this rhythm lever, which the Bible imposes: the work to be done is to find once again a rhythm that had been erased by Hellenism and Christianity.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en