La Divine comédie ivre: répétition, ressassement et reprise dans l'oeuvre en prose de Malcolm Lowry

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2010

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Monotonie Répétition

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Catherine Delesalle-Nancey, « La Divine comédie ivre: répétition, ressassement et reprise dans l'oeuvre en prose de Malcolm Lowry », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.qs0whd


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Pour certains, Malcolm Lowry ne put jamais dépasser Au-dessous du volcan, ne cessant de reprendre les mêmes thématiques avec plus ou moins de succès. Mais la lecture de l'ensemble de ses textes permet d'observer à quel point la répétition est centrale à l'oeuvre, qu'elle affecte de manière structurelle et dont elle contribue à expliquer les fulgurances tout autant que les échecs. La répétition et ses différentes déclinaisons, ressassement et reprise, permettent en effet de rendre compte de l'unité d'une oeuvre parcourue par des motifs obsessionnels. Si ceux-ci menacent parfois de faire basculer les textes dans le solipsisme et la répétition à l'identique, ils sont pourtant la plupart du temps, grâce au travail de l'écriture, ce qui la nourrit et lui confère une architecture et un rythme qui permettent à l'auteur d'approcher la béance du Réél, d'apprivoiser le vertige et d'amener à sa suite le lecteur à faire cette expérience des limites. En outre, la répétition permet d'avancer des hypothèses quant à l'inachèvement de l'oeuvre en montrant combien ce dernier est inhérent à sa production? Répétition, ressassement, reprise: c'est bien là que l'oeuvre lowryienne trouve tout à la fois son enfer, son purgatoire et son paradis.

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