Vendre des bières au Cambodge – jusqu'à en mourir ?

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En 2000, l’ ong (organisation non gouvernementale) cambodgienne si rchesi (Citoyen(ne)s de Siem Reap pour la santé, l’éducation et les questions sociales) s’est intéressée de près au problème du vih/sida2 et a pu constater que les vendeuses de bière se trouvaient particulièrement affectées par ce virus. Ces femmes, déjà exposées, par leur métier, à la violence et aux abus sexuels, étaient contraintes d’absorber des quantités d’alcool à la fois dangereuses et nocives et, sous-payées, de prendre le risque de se vendre. On leur refusait l’accès au traitement antirétroviral hautement actif ( taha3). L’ ong, en appliquant la recherche-action, met en place les initiatives et programmes locaux dont les objectifs sont, d’une part, d’inciter les brasseurs internationaux à prendre toutes leurs responsabilités en matière de santé et de sécurité de ces travailleuses et, d’autre part, de mettre un terme à l’inégalité de genre, en particulier en ce qui concerne l’administration du taha4.

Selling beer in Cambodia – to die for?In 2000, a Cambodian non-governmental organization ( ngo) named si rchesi (Siem Reap Citizens for Health, Educational and Social Issues) began tackling the local hiv/aids epidemic, where women beer-sellers of international brands had unusually high prevalence rates. This job exposed them to nightly workplace violence and sexual coercion; many were forced by clients to regularly drink harmful and hazardous quantities of alcohol. Grossly underpaid, some took additional risks occasionally selling sex. Free access to haart (anti-retroviral) medications to keep them alive, was denied by employers. si rchesi, using Action Research, provides health promotion and risk-reduction programs to educate beer sellers and others. The ngo also pressures brewers to take full responsibility for health, safety and “living wages” for their workers, and to end gender discrimination in the distribution of haart to their international workforce.

ResumenEn 2000, la ong (organización no gubernamental) camboyana si rchesi (Ciudadano(na)s de Siem Reap para la salud, la educación y las cuestiones sociales) se interesó de cerca al problema del vih/sida y pudo constatar que las vendedoras de cervezas se encontraban particularmente afectadas por este virus. Estas mujeres, ya expuestas, por su profesión, a la violencia y abusos sexuales, están obligadas a absorber unas cantidades de alcohol tanto peligrosas como nocivas y, mal remuneradas, de tomar el riego de venderse. Se les niega el acceso al tratamiento antirretroviral altamente activo ( taha). La ong, aplicando la investigación-acción, pone en marcha iniciativas y programas locales cuyos objetivos son, de una parte, incitar los cerveceros internacionales a tomar toda su parte de responsabilidad en materia de salud y de seguridad de sus trabajadoras y, de otro lado, acabar con las desigualdades de género, en particular en lo que concierne la administración del taha.

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