En transit — passage par l’exil cinématographique à Paris

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2007

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Brigitte Mayr et al., « En transit — passage par l’exil cinématographique à Paris », Austriaca : Cahiers universitaires d'information sur l'Autriche (documents), ID : 10670/1.qspp6u


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Résumé De En Fr

Auf der Durchreise — Passage durchs Filmexil in Paris Aufgrund der dramatischen historischen Entwicklungen 1933 war es etwa zweitausend (zumeist jüdischen) Künstler/innen nicht mehr erlaubt, weiter Filme in Deutschland zu drehen. Die mit dem „Arier-Nach weis“ verbundenen menschenverachtenden Maßnahmen erzwangen die Emigration der schlagartig Verfemten, die, kurz nach Hitlers Machtergreifung, die um¬ liegenden, noch als sicher geltenden, Länder als Zufluchtsstätten wählten, bevor sie mit Beginn des Krieges in einem zweiten Schub, Europa ganz verlassen und ins Exil nach Übersee gehen mussten. Für kurze Zeit wurden somit Wien, Prag, Budapest, Paris, London und Amsterdam zu Produktionsstätten des Exilfilms und ermöglichten eine Fortführung jenes Kulturlebens, das sich im Vor-Hitler-Deutschland, im Fin de siècle, Expressionismus und der Weimarer Republik entwickelt hatte. Der Aufsatz will einen Querschnitt durch das bisher wenig hinterleuchtete Filmexil in Paris geben und kann als kleiner Beitrag für ein Stück Kultur des nichtfaschistischen, des „anderen“ Europa gelesen werden.

On transit — a passage through the cinematographic exile in Paris Due to the dramatic historic developments in 1933, approximately two thousand (mostly Jewish) artists were no longer allowed to continue making films in Germany. The inhuman regulations that required “proof of Aryan descent” forced the emigration of these abruptly ostracized people, who, shortly after Hitler’s seizure of power, chose as sanctuaries the surrounding countries which were still considered safe. With the start of the war, a second push forced them to leave Europe entirely and go into exile overseas. For a brief period of time, Vienna, Prague, Budapest, Paris, London, and Amsterdam thereby became places for the production of exile films and enabled the continuation of the cultural life that had developed in pre-Hitler Germany, in fin de siècle Expressionism, and in the Weimar Republic. The essay hopes to offer a profile of the previously little known cinematic exile in Paris and can be read as a small contribution to a piece of culture from non-fascist, “other” Europe.

En raison des dramatiques évolutions historiques de 1933, ce sont près de deux mille artistes, hommes et femmes, (Juifs, pour la plupart) à qui il fut interdit de continuer à tourner des films en Allemagne. Ces mesures méprisantes liées à la nécessité de fournir une preuve de son «statut d’aryen» obligèrent à émigrer les personnes subitement mises à l’index qui, peu de temps après la prise du pouvoir par Hitler choisirent pour refuge les pays avoisinants qui passaient encore pour sûrs, avant de devoir quitter définitivement l’Europe, dans un deuxième temps au début de la guerre, et de prendre le chemin de l’exil outre-Atlantique. C’est ainsi que pour une courte période Vienne, Prague, Budapest, Paris, Londres et Amsterdam devinrent des lieux de production du cinéma de l’exil et qu’elles permirent une continuation de la vie culturelle qui s’était développée dans l’Allemagne pré-hitlérienne, au tournant de siècle, pendant l’expressionnisme et la république de Weimar. Cette contribution veut proposer une vue en coupe du cinéma de l’exil à Paris, qui n’a été jusqu’à présent qu’assez peu mis en lumière et peut donc être lue comme une modeste contribution à l’analyse d’une portion de la culture non fasciste de 1’«autre» Europe.

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