“You are the Greenlandic one”. Understanding the role of home region in the making of indigeneity of Greenlandic students in Denmark “You are the Greenlandic one”. Saisir la place de la région d’origine dans la production de l’autochtonie chez les étudiant·e·s groenlandais·e·s au Danemark En Fr

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15 juin 2020

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Résumé En Fr

Relying on daily minorization experiences of students from Greenland studying in Denmark, I will examine the way the placing of a territorial stigma and its negotiation is taking part in the making of a tensioning indigeneity. The aim of this paper is twofold. First, showing how a chromatic national order is daily performed between Denmark and Greenland through negative views of the students’ home region, contributing to racialization processes. Second, I will highlight the differential of individual resources in responding to the stigmatization. Consequently, I stress that it is necessary to not take the category « indigenous peoples » as given, but at the contrary, to think indigeneity as a dynamic social location, depending on contexts, class, race, and gender parameters, but also on personal trajectories of individuals.

En partant des expériences quotidiennes de minorisation rencontrées par des étudiant·e·s groenlandais·e·s au Danemark, je propose de voir comment l’imposition d’un stigmate territorial -comme sa négociation - participent à la production d’une autochtonie en tension. L’objectif de cet article est donc double. D’une part, en montrant comment les représentations de la région d’origine participent aux processus de racialisation, il s’agit de mettre en évidence la manière dont un ordre national chromatisé est performé au quotidien entre Danemark et Groenland. D’autre part, en montrant que la négociation de l’imposition du stigmate n’est pas la même selon les ressources dont disposent les individus, je soulignerai la nécessité de ne pas prendre la catégorie « peuples autochtones » comme un donné, mais au contraire, de penser l’autochtonie comme un positionnement social dynamique, qui se recompose selon les contextes, selon des logiques de race, de classe et de genre, mais également selon les trajectoires des individus.

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