Les déplacements des syntagmes en de : un regard du troisième type

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2001

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Lucien Kupferman, « Les déplacements des syntagmes en de : un regard du troisième type », Travaux de linguistique, ID : 10670/1.qthj7d


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Deux regards ont été jetés sur les mouvements des génitifs. La généralisation de Cinque a voulu embrasser la possessivation, la cliticisation par en, la relativisation, le clivage dans un seul principe qui disait que les différentes positions d’arrivée étaient reliées entre elles sous forme de chaîne, et qui dépendait plus particulièrement d’une position-clé, celle du Déterminant. Cette présentation repose, en même temps qu’elle la motive, sur une conception unitaire du gouvernement (des traces par leurs antécédents). Kupferman (1996) a voulu montrer que cette description était descriptivement inadéquate en raison de différences importantes dans la faculté de représentation des génitifs par en et son, et proposait de scinder la relation de gouvernement en deux types distincts. Le troisième regard qui sera présenté ici repose sur le modèle de la Morphologie Autonome, et, se prononçant pour la séparation des opérations syntaxiques et morphologiques, il rend compte des différences observées entre la possessivation et les autres prises de position des génitifs. Par ailleurs, la conception unitaire du gouvernement est ainsi préservée.

The genitive movements have received two different descriptions. The first one, known as Cinque’s generalization, embraces in one sole principle binding genitives by a possessive D?, an en-clitic, dont relative pronoun, and cleft position. This assessment implies a unitarian conception of government. Kupferman (1996) pointed to some flaws in this analysis, which doesn’t account for important discrepancies between the Cl and the D? positions in some cardinal uses of genitives. A splitting analysis was proposed for government. A third analysis is put forward here, relying on the Autonomous Morphology hypothesis which strictly separates morphological operations from syntactic ones. If so, then the generation of inflected possessive D’s is an operation radically different from that taking place in other positions which bind genitive traces.

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