1 juin 2007
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Philippe Herbaux et al., « savoirs tacites et gestion des connaissances », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.qy45dp
Avec l'avènement de la « société de l'information », les entreprises se sont essayées, dès les années 90, à réduire à de l'information les nombreux savoirs qui étaient à la source de leurs richesses. Cela conduisait à la prolifération de bases de connaissance pour la plupart aujourd'hui inexploitables. Depuis, les organisations se sont aperçues que la connaissance était quelque chose de vivant, d'évolution complexe et néguentropique ; qu'il convenait de ne pas considérer uniquement la partie formulée et encodable d'un acquis. La dichotomie existante entre savoir reconnu et savoir tacite, étu-diée par Polanyi déjà en 1969, est amplifiée dans les nouveaux usages des TICE. Nonaka (2006) parle de savoir explicite et tacite, d'autres de savoir social et d'intellectualité diffuse. Sur la base de la mise en œuvre d'une communauté d'échange au sein d'un groupe d'étudiants, nous repérerons les limites des principes avancés par Wenger en faveur des transmissions de savoirs tacites vers des savoirs ex-plicites. Nous en proposerons une mise en application au sein d'une communauté d'échange électroni-que et en rapporterons quelques éléments d'une démarche complémentaire.