Une ancienne chimiste parle de sa passion pour le jardin

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2 mars 1997

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Enquêtes ethnobotaniques en Provence

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Convention signée avec le mari de l'enquêtrice en juillet 2007. , Consultable sur autorisation




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Annie-Hélène Dufour et al., « Une ancienne chimiste parle de sa passion pour le jardin », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.qz01zd


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Résumé 0

L’informatrice présente ses visites de beaux jardins et de parcs floraux lors de vacances, comme le jardin exotique de Monaco, la roseraie de Bagatelle, à L'Haÿ-les-Roses, les manifestations de Chaumont-sur-Loire, le jardin du prieuré de Salagon, où elle a travaillé. Elle raconte avoir commencé sa carrière de chimiste aux Potasses d’Alsace. Son premier jardin était à Asnières, suite à quoi elle a vécu cinq ans à Paris dans un appartement. Elle visitait alors des jardins privés, le cimetière du Père Lachaise, et se souvient des rosiers sauvages de la tombe de Molière. Elle aimait se promener dans les jardins de Bagatelle, des Tuileries, du Luxembourg. Elle dit avoir été frustrée de ne pas pouvoir toucher les fleurs et les plantes. Elle évoque Hubert Reeves qui plante des ginkgos bilobas partout sur la planète. Elle se souvient d’un véritable coup de foudre pour les roses et les pivoines, du jardin de son grand-père qui en faisait pousser des rouges. Les roses sont pour elle de vrais bonheurs. Elle parle aussi de l’odeur des roses dans le jardin de son parrain. Elle aime beaucoup les fleurs des champs, les pavots, les coquelicots, elle relate l’émotion ressentie devant un magnifique bleuet. Elle a des plantes vertes dans sa maison, du chèvrefeuille et de la vigne sur sa terrasse et toutes sortes de fleurs dans son jardin. Elle aime faire des bouquets mais ne veut pas couper les fleurs de son jardin. Elle dit aussi aimer innover au jardin, planter, bouturer, et elle ne fait pas de semis car c’est trop long. Les fleurs sont ses compagnes, mais elle ne leur parle pas. Elle souffre quand ses plantes gèlent ou sont malades. Elle raconte que son mari se charge des travaux plus lourds : élaguer, bêcher, construire une serre, des murettes en pierres sèches, des restanques. Ils sont mariés depuis 48 ans, tous deux retraités et se partagent les espaces : lui a son bureau, elle son jardin. Elle avait une armoire remplie de livres de revues de jardinage et était abonnée à “Rustica” et à “L’Ami des Jardins”. Au fur et à mesure des expériences acquises, elle a donné ou jeté sa documentation. Elle aime faire des échanges de plantes, en prélever dans la colline, en acheter au marché aussi. Elle aime aussi partager, transmettre. Elle déplace ses plantes en fonction de leur bien-être au jardin.

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