Maladie mentale de la mère et troubles sévères de l'attachement mère-nourrisson : «L'enfant de n'importe qui»

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2001

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Ramesh Channi Kumar, « Maladie mentale de la mère et troubles sévères de l'attachement mère-nourrisson : «L'enfant de n'importe qui» », Devenir, ID : 10670/1.qz9w4e


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44 femmes volontaires, ayant déjà souffert, au moins une fois, de maladie mentale postnatale, ont donné des comptes-rendus détaillés de leur sentiment de manque d’affection vis-à-vis d’un au moins de leurs enfants, manque d’affection pouvant aller jusqu’à la haine, le rejet, la négligence ou l’impulsion soudaine de lui faire mal. 29 de ces femmes avaient plus d’un enfant et il n’existait pas plus de raisons que ces sentiments soient dirigés contre le premier né que contre le second ou les suivants. Ces troubles profonds de l’affection et du comportement maternels, se manifestaient souvent immédiatement ou très peu de temps après la naissance; ils étaient généralement de longue durée et navrants et, à une exception près, concernaient un seul enfant. C’est le terme de «troubles de l’attachement maternel» qui rend le mieux compte de ces caractéristiques. Une maladie mentale postnatale et le souvenir de violentes douleurs au cours de l’accouchement étaient les deux seuls facteurs associés, d’une façon significative, à la survenue de ces troubles et il n’existait aucune preuve nette d’influence de la personnalité maternelle ou d’expériences antérieures.

Maternel mental illness and severe disorders of mother-child attachment.44 self-selected women who had previously suffered from at least one episode of postnatal mental illness gave detailed accounts of absent affection, sometimes hate, rejection, neglect or impulses to harm, in relation to at least one of their children. 29 of the women had had more than one child and first-born infants were not much more likely to be the focus for such feelings than second or subsequent children. Such profound disturbances of maternal affection and behaviour often began immediately or very shortly after the birth, were usually prolonged and distressing and, with one exception, were specific to the one child; such characteristics are best encapsulated by the descriptive term ‘maternal bonding disorder’. postnatal mental illness and recalled severe pain during labour were the only two factors significant y associated with the occurrence of such disorders and there was no direct evidence of any predisposing maternal personality traits or previous experiences.

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