The social conditions of 'influence'. Learning from a sociology of interest representatives at the European level Les conditions sociales de « l’influence » : les enseignements d’une sociologie des représentants d’intérêts à l’échelle européenne En Fr

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2022

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Cécile Robert, « Les conditions sociales de « l’influence » : les enseignements d’une sociologie des représentants d’intérêts à l’échelle européenne », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.qzd1sr


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Résumé En Fr

This chapter reviews the lessons learned from the sociology of lobbyists since the turn of the century, incorporating those of the chapters collected in the book. The first dimension (what do lobbyists do?) concerns the relations between institutions and interest groups and the effects on them of the reforms undertaken in Brussels (in terms of human resources, decision-making processes and transparency). How can we go beyond the influence/instrumentalisation alternative that structures the theoretical offer on this point to account for the complex forms of interdependence linking interest representation organisations and professionals to their administrative and political interlocutors? On the exchange of which types of resources is this interdependence based? What role do advocacy professionals play in the political work of their institutional interlocutors? A second set of questions (who are the lobbyists?) concerns the changes in the profiles and career paths of the lobbyists that accompany these transformations. The normalisation of Brussels lobbying, to which transparency policies contribute, has gone hand in hand with the multiplication, since the 2000s, of institutional solicitations addressed to interest representatives. To what extent have they contributed to a standardisation of professional lobbying practices? Does this phenomenon also concern employees of NGOs and associations defending non-economic and financial interests? What common repertoires of action, but also what different conceptions of what interest representation is and should be at the European level, can the observation of lobbyists' ways of doing and seeing be brought to light? How does the analysis of the trajectories and social properties of these actors shed light on the conditions of possibility of their lobbying strategies, and does it explain their contrasting scope?

Ce chapitre revient sur les enseignements des travaux de sociologie des lobbyistes conduits depuis le tournant du siècle en y intégrant ceux des chapitres rassemblés dans l’ouvrage. Une première dimension (que font les lobbyistes ?) concerne les relations entre institutions et groupes d’intérêts et leurs évolutions sous l’effet des réformes engagées à Bruxelles (en matière de ressources humaines, concernant les processus décisionnels et la transparence). Comment dépasser l’alternative influence/instrumentalisation qui structure l’offre théorique sur ce point pour rendre compte des formes complexes d’interdépendance liant les organisations et professionnels de la représentation d’intérêts à leurs interlocuteurs administratifs et politiques ? Sur l’échange de quels types de ressources cette interdépendance repose-t-elle ? Quelle part prennent les professionnels de la représentation d’intérêts au travail politique de leurs interlocuteurs dans les institutions ? Un second ensemble d’interrogations (qui sont les lobbyistes ?) concerne les évolutions des profils et parcours professionnels des lobbyistes qui accompagnent ces transformations. La normalisation du lobbying bruxellois, à laquelle participent les politiques de transparence, est allée de pair avec la multiplication, depuis les années 2000, des sollicitations institutionnelles adressées aux représentants d’intérêts. Dans quelle mesure ont-elles contribué à une standardisation des pratiques professionnelles en matière de lobbying ? Ce phénomène concerne-t-il également les salariés des ONG et associations défendant des intérêts non économiques et financiers ? Quels répertoires d’action communs mais aussi quelles conceptions différentes de ce qu’est et devrait être la représentation d’intérêts à l’échelle européenne l’observation des façons de faire et de voir des lobbyistes permet-elle de mettre en évidence ? Comment l’analyse des trajectoires et propriétés sociales de ces acteurs éclaire-t-elle les conditions de possibilité de leurs stratégies de lobbying, et explique-t-elle leurs portées contrastées ?

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