Ennemis héréditaires, alliés par nécessité

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6 septembre 2011

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Robert Tombs, « Ennemis héréditaires, alliés par nécessité », Revue historique des armées, ID : 10670/1.qzsz30


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Deux siècles après la bataille de Waterloo, les relations franco-britanniques peuvent être perçues comme une évolution de l’hostilité à l’alliance et finalement au partenariat. Mais il ne s’agit pas d’une évolution sans heurt et continue. Le rapprochement n’a pas été simple au XIXe siècle et au cours du XXe siècle, l’alliance ne résultait pas de la confiance et de l’affection que les politiques et les peuples des deux pays pouvaient se porter. De part et d’autre de la Manche, d’autres pays ou d’autres parties du monde semblaient plus importants que cela soit pour nouer des relations amicales, conflictuelles ou d’influences économiques et politiques. De fait, dans le passé, certains pays étaient contraints de nouer des partenariats ou des alliances car leur survie en dépendait. Aujourd’hui, la France et la Grande-Bretagne sont les seuls États européens à avoir encore une ambition mondiale. Pour parvenir à leurs fins, les deux pays aimeraient opter pour d’autres partenaires. Cependant, la réalité les rappelle à l’ordre et dans le monde des années 2010, ils ne peuvent compter que l’un sur l’autre. Ce qui pourrait être plus facile à accepter s’ils étaient plus oublieux de leurs affrontements et moins négligeant envers leurs alliances passées.

Franco-British relations over the two centuries since Waterloo could be seen as a transformation from enmity to alliance, and finally to partnership. But it has not been a smooth or continuous transformation. There was no consistent policy of rapprochement during the nineteenth century, and twentieth-century alliance did not result in trust and affection, whether among politicians or peoples. Other countries, and other parts of the world, have seemed at various times more important, whether as friends, enemies or models of modernity. Yet few if any countries have been forced into closer partnerships, and even into alliances on which their survival depended. Today they are the only European states that maintain ambitions for a world role. Conceivably, both might prefer other partners.  But in the real world of the 2010s they have only each other. This might be easier to accept if they were less mindful of their past enmity, and less forgetful of their past alliances.

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