Melodía y texto

Fiche du document

Date

20 juillet 2018

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Virginie Dumanoir, « Melodía y texto », Casa de Velázquez, ID : 10670/1.r34tmh


Métriques


Partage / Export

Résumé Es Fr

El sentido etimológico de melodía –μελωδία en griego– nos proporciona dos caminos de investigación. En un primer tiempo, la melodía es el canto, sea interpretado por hombres o pájaros, sea o no acompañado de uno o de varios instrumentos. En un segundo tiempo, es poesía lírica. Reflexionar sobre las relaciones de la melodía y del texto en el caso del romance, lleva a plantearse cuestiones de muy diversa índole: culturales, temáticas, métricas y musicales. Nos proponemos repasarlas con el fin de valorar la importancia de la melodía en el Romancero. El estudio de los romances viejos –apuntados primero en fuentes manuscritas y luego publicados en pliegos sueltos y cancioneros– no puede ir sin el de su relación con la música. Primero por el ámbito en el que aparecen: que se apuntara o no la música con la que se acompañaban, no cabe duda de que la destinación natural de las composiciones poéticas del periodo era la interpretación cantada. Los cancioneros musicales como el Cancionero Musical de Palacio lo confirman ampliamente. Por otra parte, en los textos salen cantando figuras de poetas y de enamorados –a menudo de poetas enamorados– dejando lugar el romance a canciones y villancicos. A veces la continuidad de la tirada romanceril no se interrumpe y el canto queda insertado dentro de los octosílabos asonantados en los versos pares. El canto de las aves contesta al del enamorado. Además, la temática lírica es dominante en tos más antiguos textos romanceriles conservados. Lo que nos permite vislumbrar el estudio de la melodía y del texto de los romances viejos es el carácter central que ocupa la música en esa particular forma poética, y la inclusión de los más antiguos textos romanceriles dentro del contexto de la poesía cantada de corte

Le sens étymologique de mélodie – μελψδία en grec – nous fournit deux chemins de recherche. En un premier temps, la mélodie est le chant, qu’il soit interprété par des hommes ou des oiseaux, accompagné ou non d’un ou de plusieurs instruments. En un second temps, c’est de la poésie lyrique. Réfléchir sur les rapports de la mélodie et du texte dans le cas du romance mène à se poser des questions de toutes sortes : culturelles, thématiques, métriques et musicales. Nous proposons de les revoir afin d’évaluer l’importance de la mélodie dans le Romancero. L’étude des vieux romances – tout d’abord notés sur des sources manuscrites puis publiés sur des plis isolés et des cancioneros – ne peut pas aller sans celle de leur rapport avec la musique. Premièrement en raison du domaine dans lequel ils apparaissent : que la musique qui les accompagnait soit ou non notée, il est indéniable que l’interprétation chantée était la destination naturelle des compositions poétiques de l’époque. Les cancioneros musicaux comme le Cancionero Musical de Palacio le confirment amplement D’autre part, les textes laissent apparaître les figures de poètes et d’amoureux – souvent des poètes amoureux – le romance cédant la place à des chansons et des chants de Noël. Parfois la continuité du retrait du romance n’est pas interrompue et le chant reste inséré dans des octosyllabes rimés par assonance sur les vers paires. Le chant des oiseaux répond à celui de l’amoureux. De plus, la thématique lyrique domine dans les textes les plus anciens des romances qui ont été conservés. Le caractère central occupé par la musique sous cette forme poétique particulière et l’inclusion des textes des romances les plus anciens dans le contexte de la poésie chantée de cour est ce qui nous permet d’entrevoir l’étude de la mélodie et du texte des vieux romances

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en