Entre jardin et mosaïque : la verticalité et le merveilleux dans la vie quotidienne

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2005

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Amina-Aïcha Malek, « Entre jardin et mosaïque : la verticalité et le merveilleux dans la vie quotidienne », Publications de l'École Française de Rome (documents), ID : 10670/1.r401fi


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Résumé Fr

Nous nous appuierons sur deux exemples fort connus de maisons en Afrique romaine, la maison du Triomphe de Neptune d’Acholla et la maison d’Icarios d’Oudna, pour montrer comment les sols créaient des ambiances singulières dans les domus de cette province. Nous verrons comment certains sols attiraient l’attention sur le monde matériel, alors que d’autres ouvraient plutôt sur un monde immatériel et imaginaire. En effet, la maison ne saurait se décrire comme un espace figé de pièces et de fonctions lisibles sur un plan, mais, au contraire, elle était avant tout le champ de variation des diverses expériences du quotidien, un quotidien qui pouvait osciller entre le prosaïque et le merveilleux. Chaque maison était un monde singulier, différent de celui des autres maisons, créant une théâtralité spécifique de la vie quotidienne, entre le réel et l’imaginaire.

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