Liens entre mobilités quotidiennes et émissions de gaz à effet de serres : comment les documenter, comment les représenter ?

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13 juillet 2023

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Maud Hazan, « Liens entre mobilités quotidiennes et émissions de gaz à effet de serres : comment les documenter, comment les représenter ? », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.r4it9s


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Ce travail exploratoire s’inscrit dans le cadre de la mission d’accompagnement du Cerema auprès des acteurs du territoire sur les politiques de décarbonation des mobilités. Les mobilités constituent un secteur clé à réformer en ce qu’elles représentent, en 2021, 30 % des émissions françaises totales de gaz à effet de serre. C’est également le seul secteur dont les émissions de GES ont continué à croître (+ 9.5 %) entre 1990 et 2019. Pour autant, les questions soulevées par le défi de la décarbonation sont nombreuses : Quels modèles pour des villes aux mobilités décarbonées ? Comment se situent aujourd’hui les villes françaises au regard de ces modèles ? Surtout, quelle donnée mobiliser pour réaliser le diagnostic et suivre l’évolution de ces pratiques de mobilité et des émissions qui leur sont associées ?A partir d’un état de l’art des cadres théoriques (français et internationaux) existants pour catégoriser les types d’actions possibles en vue de décarboner les mobilités urbaines, nous proposons une typologie synthétique composée de 9 finalités souhaitables classifiées en 3 axes d’intervention : éviter, réduire et améliorer. Nous opérationnalisons ensuite ce cadre théorique à travers l’exploitation d’une base de donnée unique : les Diagnostic Energie Emissions des Mobilités (DEEM), qui s’appuient sur les Enquêtes Mobilités Certifiées Cerema (EMC2). Il s’agit tout d’abord de réaliser une évaluation a posteriori des niveau d’émissions de GES liées aux mobilités de chaque résident, mesurée en kilogrammes équivalent CO2 par habitant et par jour. Le cœur du travail consiste ensuite à construire, calculer et représenter une collection d’indicateurs associés à chaque finalité, afin de situer les différentes villes au regard de leurs performances sur des thématiques aussi variées que la maîtrise de la demande de déplacement, la part modale des transports collectifs ou encore la régulation de l’utilisation des véhicules. Enfin, l’analyse spécifique portant sur l’enquête de Grenoble sert ici de cas d’usage pour soulever les questions liées à la (géo-)visualisation des résultats de l’analyse ainsi qu’à son adaptation à des problématiques spécifiques au territoire.Face à l’évidente nécessité d’une action systémique pour décarboner les mobilités plutôt que la promotion d’une solution unique, l’établissement de ce tableau de bord composé d’indicateurs synthétiques vise à fournir des données chiffrées pour éclairer la décision publique et ainsi faciliter l’identification des marges de manoeuvre d’une ville engagée dans une démarche de transition vers des mobilités durables.

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