Ricardo and Thornton on the “unfavourable” rate of exchange

Fiche du document

Date

2008

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn


Sujets proches Fr

Antécédents Causes

Citer ce document

Annalisa Rosselli, « Ricardo and Thornton on the “unfavourable” rate of exchange », Cahiers d'économie Politique / Papers in Political Economy, ID : 10670/1.r4jotl


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Il y a deux siècles environ que la Controverse Bullioniste agite une série sans fin de questions et d’interpolations. Les contributions les plus récentes a cette querelle ont surtout focalisé sur deux points. Le premier est représenté par la position prise par David Ricardo, un des participants les plus éminents à cette controverse. Le second est la micro-économie des flux des métaux précieux et le fonctionnement des marchés intéressés : le marché des lettres de change et le marché de l’or. Dans les contributions les plus récentes, on abandonne la question du "pourquoi ?" (causes réelles vs causes monétaires des flux de l’or) pour privilégier au contraire la question du "comment ?" (quels sont les marchés qui réagissent les premiers? quels sont les signaux qui déterminent le comportement des agents ?).Suivant cette tendance, une interprétation récente de la théorie monétaire de Ricardo (De Boyer dans ce volume et 2007) prétend que ce dernier rejetait le mécanisme des "points de l’or" analysé par Thornton et était incapable de fournir une explication satisfaisante aux exportations d’or. Dans cette note on soutient au contraire que Ricardo, tout comme Thornton, Malthus et la plupart des participants à cette controverse du côté des Bullionistes, connaissait très bien le mécanisme des mouvements de l’or sur lequel il fonde, en fait, sa théorie.De Boyer a toutefois raison quand il souligne qu’il y a des points obscurs dans les écrits de Ricardo concernant le rôle des prix des marchandises dans les variations du taux de change et dans le mécanisme de transmission d’une surémission. Le fait que Ricardo ait négligé ce problème, peut s’expliquer par la conviction qu’il s’agissait en fait une opinion commune qui n’exigeait done aucune précision ou simplement par un manque d’intérêt, car pour lui la valeur de la monnaie mesurée par le pouvoir d’achat en termes d’or, avait une importance bien plus significative que la dynamique du commerce international.

At a distance of nearly two centuries since it broke out, the Bullion Controversy is still an endless source of questions and interpretations. The most recent contributions to the debate have focussed mainly on two points. The first is the position taken by one of most eminent participants in the controversy, David Ricardo. The second is the microeconomics of precious metals flows and the workings of the markets involved : the market for bills of exchange and the market for gold. Here attention has shifted from the question "Why?" (real vs. monetary causes of gold flows) to the question "How?" (which markets move first? Which are the signals that prompt the behaviour of the agents?).Following this trend, a recent interpretation of Ricardo’s monetary theory (De Boyer in this volume and 2007) claims that Ricardo rejected the "gold points" mechanism that Thornton had suggested and was unable to provide a satisfactory explanation for gold outflows. In this note I will argue, instead, that Ricardo, like Thornton, Malthus and most of the participants in the controversy aligned in the Bullionist camp, was well aware of the mechanics of gold movements and, indeed, based his theory on it. However, De Boyer is right in pointing out that there are some obscurities in Ricardo’s writings regarding the role played by commodity prices in variations in the rate of exchange and in the transmission mechanism of an ’ overissue’. The fact that Ricardo dwelt little on this issue, may have been due to the consideration that it was common ground and required no further clarification, or even to sheer lack of interest, his main focus being the value of the currency, measured by its purchasing power over gold, and not the dynamics of international trade. Classification JEL: B12, B31

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en