2017
Sylvie Mamy, « Réminiscences vénitiennes », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.r4wqtk
Ce texte se fonde sur mes longues années de recherches dans les bibliothèques de Venise. L’atmosphère close et feutrée qui règne dans ces lieux silencieux ne laisse parvenir les bruits extérieurs (dans cette cité par ailleurs insulaire et sans voitures) que de façon ténue. Elle fait surgir des souvenirs lointains, apparentés à l’enfance, voire même au monde protégé et doux de la vie prénatale. Ces impressions rejoignent ce qu’en ont dit des écrivains voyageurs, tels Marcel Proust lors de son séjour à Venise en compagnie de sa mère George Sand, Henri de Régnier, Joseph Brodsky, Michel Butor, jusqu’à Thomas Mann dans son roman « Mort à Venise » où il exprime une étrange fascination pour le jeune Tazio.