Que fait la polis ? Cité idéale et Gute Polizey: La contribution de Hans Sachs au genre de la laus urbis

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16 novembre 2017

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Florent Gabaude, « Que fait la polis ? Cité idéale et Gute Polizey: La contribution de Hans Sachs au genre de la laus urbis », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.r6bsu4


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Les « sombres temps » dont parle Brecht sont enclins à regarder dans le rétroviseur, vers l’« arrière-pays » rêvé (Cornelius Castoriadis, Patrick Boucheron : arrière-pays de la croyance) de l’Antiquité ou du Moyen Âge, celui de cités d’hommes libres qui cultivent le Bien commun. Ce « trésor perdu » selon Hannah Arendt est encore pour Hans Sachs le « noble trésor » (edler Schatz) qui se déploie sous ses yeux. Et pourtant, le pouvoir qui s’y exerce est désormais oligarchique et autoritaire : la Louange de la ville de Nuremberg (1530) décrit un espace urbain circulaire et un monde claquemuré où le centre n’est plus le château ni l’église, mais ce lieu diffus que régissent les règlements de police (Policeyordnungen). L’exposé étudiera dans les plaquettes et placards illustrés de Hans Sachs qui ressortissent au genre épidictique de la laus urbis la mise en œuvre des codes rhétoriques et sémantiques de la cité idéale à l’aube de la modernité, en s’appuyant sur les travaux de l’histoire urbaine contemporaine, dont Pierre Monnet et Patrick Boucheron sont les grands représentants. Quelle image la ville se donne-t-elle d’elle-même dans l’Allemagne tardo-médiévale et renaissante ? L’examen des représentations et des auto-représentations picturales et poétiques de la ville englobe les questions du bon gouvernement et du Bien commun.

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