Auctoritas et mos maiorum

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2020

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Clément Bur, « Auctoritas et mos maiorum », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/books.ausonius.16896


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This paper sets out to show that, as opposed to what Hannah Arendt has argued, the auctoritas did not derive from the foundation of Rome, but rather from the virtues and behaviors of the maiores. The compliance with mos maiorum, which created a continuity with the past and relied on models of devotion to the common good, was an essential source of auctoritas under the Republic. That is why the censors assessed the dignitas according to this framework. Senators used to refer to the mos maiorum in the political game, in particular because it fostered consensus. All this rested on a “habitus” of auctoritas, since the mos demanded to resort to the consilia for any important decision. However, the imitation of the maiores was open to interpretation and rewriting, which posed a problem at the end of the Republic.

Cette étude entend montrer que, contrairement à ce qu’avançait Hannah Arendt, l’auctoritas ne trouvait pas sa source dans la fondation de Rome, mais plutôt dans la perpétuation des vertus et des conduites des maiores. La conformité au mos maiorum, en créant une continuité avec le passé et en s’appuyant sur des modèles de dévotion au bien commun, était une source d’auctoritas essentielle sous la République. C’est pourquoi les censeurs estimaient la dignitas selon cette grille de lecture. Naturellement, l’appel au mos maiorum était utilisé par les sénateurs dans le jeu politique, notamment parce que cela favorisait le consensus. Tout cela reposait également sur un habitus de l’auctoritas, car le mos imposait de recourir aux consilia pour toute décision importante. Toutefois l’imitation des maiores était question d’interprétation et de réécriture, ce qui posa problème à la fin de la République.

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