Ce qu’enseigne la comparaison entre les philosophies européenne, chinoise et japonaise du XVIIIe s. sur les rapports de la philosophie à la culture savante

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2020

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Vincent Citot, « Ce qu’enseigne la comparaison entre les philosophies européenne, chinoise et japonaise du XVIIIe s. sur les rapports de la philosophie à la culture savante », Le Philosophoire, ID : 10670/1.r80u9z


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Le XVIIIe siècle correspond à une période exceptionnelle dans les histoires des philosophies européenne, chinoise et japonaise. C’est en effet à cette époque qu’apparaît une nouvelle classe de libres penseurs renouvelant puissamment la vie intellectuelle, que la réflexion se tourne vers l’étude de la nature et de la société en adoptant un état d’esprit positif et, enfin, qu’un nouveau type de savoir sur l’homme se dessine qui prendra peu après la forme des « sciences humaines ». Aussi bien en Europe qu’en Chine et au Japon, les grands penseurs du XVIIIe siècle sont identiquement philosophes et savants. Or dès les années 1775-1800, le nombre de ces philosophes-savants décline brusquement tandis que les sciences franchissent un cap décisif dans la voie de l’autonomisation disciplinaire. Il s’agit de comprendre comment s’est opéré la séparation science-philosophie et quelles en sont les conséquences pour la vitalité de la production philosophique.

The eighteenth century was an exceptional period in the histories of European, Chinese, and Japanese philosophies. It was at this time that a new class of freethinkers renewed intellectual life, that reflection turned to the study of nature and society by adopting an experimental approach, and, finally, that a new type of knowledge about man emerged, which would later take the form of the “human sciences.” In Europe as well as in China and Japan, the great thinkers of the eighteenth century were both philosophers and scientists. However, beginning in around 1775–1800, the number of these philosopher-scientists declined abruptly, while the sciences turned to a process of disciplinary autonomization. We attempt to understand how the separation between science and philosophy took place and what the consequences were for the vitality of philosophical production.

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