Les expositions universelles comme communautés émotionnelles imaginées. Du bon usage des émotions dans l’art d’instruire et de divertir

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2016

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Yohan Ariffin, « Les expositions universelles comme communautés émotionnelles imaginées. Du bon usage des émotions dans l’art d’instruire et de divertir », Relations internationales, ID : 10670/1.r8l551


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Cette contribution commence par établir que les expositions universelles sont traversées par un ensemble de dynamiques contradictoires qui reflètent celles intervenant dans le processus de la mondialisation qu’elles ont précisément pour vocation de mettre en scène. Parmi ces différentes dynamiques, il en est une qui mérite que l’on s’y arrête de nouveau : celle ayant d’abord opposé sciences et loisirs avant de les associer comme organisateurs de la vie sociale. Comment les expositions universelles ont-elles représenté ces deux types d’activités qui leur ont été centrales ? L’article avance que l’évolution de la fonction de normalisation sociale attachée aux sciences et aux divertissements peut être éclairée par une analyse de l’usage qui a été fait des émotions par les organisateurs et commentateurs de ces manifestations. Le phénomène est examiné à la lumière des concepts d’émotionologie, d’émotif et de communauté émotionnelle développés par les historiens des émotions.

This article starts from the premise that international exhibitions are driven by the same contradictory dynamics underlying the process of globalization which they seek to stage. Among these various dynamics, there is need to further study the one that has involved science and leisure as organizers of social life in a dyadic relationship evolving historically from opposition to accommodation. Drawing on the concepts of “emotionology”, “emotives” and “emotional communities”, the study attempts to show how changes in the normalizing functions of science and leisure can be highlighted through the shifting use of emotions by the organizers and commentators of world’s fairs.

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