The body and its figuration in Sony Labou and Sami Tchak Enjeux et figurations du Corps chez Sony Labou Tansi et Sami Tchak En Fr

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22 juin 2021

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Libéralisme

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Urbain Ndoukou-Ndoukou, « Enjeux et figurations du Corps chez Sony Labou Tansi et Sami Tchak », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.rbg9k8


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Résumé En Fr

Deriving directly from the cultural consequences of the globalization, postcolonial sexual liberalism exposes, with increasing complexity, the different uses of bodily pleasures in the postcolonial. This sexual liberalism acts as a hotbed of the social imaginary conducive to the creation of new bodily and sexual cultures. Therefore, postcolonial sexual liberalism should be understood as a kind of dispositif for creating sexual and bodily subjectivities. This lies around a consensus that turns the practice of pleasure into a new contemporary aesthetics of “self-care” (cura sui). Such pragmatic of oneself is provided socially through the auspices of an imaginary which celebrates a “duty to enjoy” (devant-jouir), thus dispossessing postcolonial subjects of any sexual agency. According to the phantasmagorical logic alimenting the hedonistic imaginaries of such global societies, postcolonial subjects consume bodily pleasures from a dynamic of intimate relations which they structure with the consumer culture promoted by the globalisation of neoliberal capitalism.

Découlant directement des conséquences culturelles de la globalisation, le libéralisme sexuel postcolonial expose, avec une complexité saisissante, les différentes modalités d’usage des plaisirs corporels en postcolonie. Ce libéralisme sexuel agit comme un foyer de l’imaginaire social propice à la création de nouvelles cultures corporelles et sexuelles. C’est la raison pour laquelle il faut appréhender le libéralisme sexuel postcolonial comme une sorte de dispositif servant à fabriquer les subjectivités sexuelles et corporelles. Celui-ci se situe autour d’un consensus faisant de la pratique des plaisirs une nouvelle esthétique contemporaine du souci de soi. Cette pragmatique de soi est socialement pourvue à travers les auspices d’un imaginaire qui fait l’apologie d’un - devant-jouir-, dépossédant ainsi le sujet postcolonial de toute agentivité sexuelle. Dans la logique fantasmagorique qui alimente les imaginaires hédonistes de ces sociétés globales, les sujets postcoloniaux consomment les plaisirs corporels à partir d’une dynamique de relations intimes qu’ils structurent avec la culture consumériste favorisée par la mondialisation du capitalisme néolibéral.

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