Paris 1961 : Les Algériens, la terreur d'État et la mémoire

Fiche du document

Date

2021

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

copyrighted


Sujets proches Fr

Lutèce

Citer ce document

Jim House et al., « Paris 1961 : Les Algériens, la terreur d'État et la mémoire », Folio Histoire, ID : 10670/1.rdilwd


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Le 17 octobre 1961, des dizaines d’Algériens furent tués par balles ou assommés et jetés dans la Seine par la police parisienne alors qu’ils manifestaient pacifiquement, à l’appel du Front de libération nationale, pour l’indépendance de l’Algérie et contre le couvre-feu discriminatoire que leur avait imposé le préfet de police Maurice Papon. Paris 1961 fait l’analyse exhaustive de cette violence et de ses séquelles.Jim House et Neil MacMaster démontrent que ce massacre constitua le paroxysme d’une répression couramment pratiquée par les autorités françaises à l’encontre des immigrés algériens. L’État français importa progressivement en métropole la violence qu’il déployait au Maroc et en Algérie depuis les années 1940 dans sa lutte contre les nationalismes d’indépendance. Des tactiques institutionnalisées, dont la torture et l’assassinat, furent ainsi mises en œuvre jusqu’à Paris pour démanteler le FLN.L’ouvrage analyse également l’occultation officielle de ce massacre, qui ne suscita pas de réaction de masse au sein de la gauche et rencontra l’ambivalence des dirigeants nationalistes algériens avant de lentement réémerger dans les mémoires en France et en Algérie.Événement brûlant de l’histoire contemporaine, la répression policière du 17 octobre 1961 témoigne du rapport trouble que la France entretient avec son passé colonial.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en