Du spirituel par l’art, et dans la morale en particulier

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2021

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René Heyer, « Du spirituel par l’art, et dans la morale en particulier », Revue d'éthique et de théologie morale, ID : 10670/1.rdsmhy


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Que les normes morales soient soumises à une spiritualité – à une règle intérieure –, voilà ce pour quoi Maurice Bellet plaidait déjà. Le détour par la genèse de l’art abstrait le confirme en parallèle. Reste à savoir quel apport direct l’art pourrait être amené à donner à la morale, s’il y en a un. De l’artiste qui propose un itinéraire, un parcours, on attendrait qu’il nous dessine le chemin de la composition ; en retour il nous offre du rythme, un tempo, loin de toute précipitation, car en dernière analyse, dit Kandinsky, « toute oeuvre sérieuse est calme ». Apaiser la vie morale, ce serait donc, contre l’idée d’un art incompréhensible, provocateur et gratuit, une fonction de la « création utile ».

That moral standards be subject to a spirituality – that is, to an internal rule – has already been argued for by Maurice Bellet. The detour by the genesis of abstract art provides parallel confirmation of this point. It remains to be known how – and if – art can make a direct contribution to morality. One might expect that the artist who proposes a particular itinerary or pathway would sketch for us the way of composition; in return, the artist offers us a rhythm and a tempo, far from any kind of haste, for in the final analysis, as Kandinsky said, “every serious artwork is calm.” To pacify the moral life, against the notion of art as incomprehensible, provocative, and gratuitous, one must privilege the function of art as ‘useful creation.’

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