L'habitat auto-construit aux limites de la ville : des classes populaires havraises en quête d'ailleurs

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2014

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Samuel Deprez et al., « L'habitat auto-construit aux limites de la ville : des classes populaires havraises en quête d'ailleurs », Espaces et sociétés, ID : 10670/1.repa0f


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Quand les habitants des quartiers populaires expriment le désir de vivre ailleurs, peu de possibilités s’offrent à eux. Leur condition de travailleurs pauvres ou de retraités modestes rend immédiatement caduque le rêve pavillonnaire, y compris dans une hypothèse périurbaine éloignée. Pourtant, au Havre, quelques ménages ont trouvé dans l’habitat informel une réponse à leurs aspirations à la faveur d’un détournement d’usage des jardins ouvriers sur une frange littorale oubliée. Sur cet espace, s’exprime une figure de la « résidence secondaire de proximité » qui traduit des formes inédites de bi-résidentialité populaire.

Shacks on the City’s Edge: Le Havre Working Classes’ Quest for Another Place to BeWhen the residents of populous neighborhoods express the desire to live elsewhere, few opportunities are available to them. Their status as working poor or on low pensions renders immediately void the suburban dream, even in the remote outer margins of suburbia. However, in Le Havre, a few households have found an answer to their aspirations in informal settlements by changing the use of allotments on a forgotten coast. On this space the figure of the “nearby secondary residence” takes shape bringing into being new forms of popular secondary-residence.

Cuando los vecinos de los barrios populares expresan el deseo de irse a vivir a otra parte, encuentran pocas posibilidades. Su condición de trabajadores pobres o de jubilados modestos echa por tierra inmediatamente el sueño de ser propietario de una casa unifamiliar, incluso en la hipótesis de que ésta estuviese en el territorio periurbano más alejado. Sin embargo, en Le Havre, algunas familias han encontrado en la vivienda informal una respuesta a sus aspiraciones, favoreciendo un cambio de uso de los huertos de una franja litoral olvidada. Se da en este territorio una forma de “residencia secundaria de proximidad” que traduce formas inéditas de bi-residencialidad popular.

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