From gender representations, sexuality to gender differences / inequalities Des représentations de genre et de la sexualité aux différences / inégalités de genre Dalle rappresentazioni di genere, sessualità alle differenze/diseguaglianze di genere En Fr It

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1 août 2014

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Bianca Trovó, « Des représentations de genre et de la sexualité aux différences / inégalités de genre », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.rf2gno


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At the base of the philosophical and anthropological reflection underlying gender and sexuality is the impossibility of defining exactly the two concepts and the boundaries that separate them. If it is true that in the vulgate the 'sex' is what is defined by biology, then by nature, for what it concerns the 'gender', this concept refers to categories of cultural and social type. Contemporary thought has entered a crisis in the difficulty of uniquely defending the poles of nature and culture, and this because the criteria of normativity that had always been adopted epistemologically in the past creak before the evidence of their historical-cultural relativity. As Foucault pointed out, gender is what more than any other category has been subjected to a process of naturalization / biologicization exploited for political purposes (in the broad sense that the term can assume in the Foucaultian theory of biopower). Western society, especially starting from the modernity inaugurated by the Enlightenment, has begun to expand to all forms of knowledge a scientific approach which is only fictitiously descriptive but which in fact imposed a pre-packaged vision of reality by disguising itself as de-historicized social mechanisms.

À la base de la réflexion philosophique et anthropologique sous-jacente au genre et à la sexualité se trouve l’impossibilité de définir exactement les deux concepts et les frontières qui les séparent. Si est vrai que dans la vulgate, le «sexe» est ce qui est définit par la biologie, donc, par la nature, en ce qui concerne le «genre», il fait référence à des catégories de type culturelles et sociales.La pensée contemporaine est entrée dans une crise dans la difficulté de défendre uniquement les pôles de la nature et de la culture, et ça, parce que les critères de normativité qui avaient été adoptés épistémologiquement dans le passé craquent avant la preuve de leur relativité historico-culturelle.Comme Foucault a souligné, le genre est ce que plus entre toute autre catégorie a été soumis à un processus de naturalisation / biologisation exploité à des fins politiques (au sens large que le terme peut assumer dans la théorie foucaltienne du bio-pouvoir). La société occidentale, en particulier à partir de la modernité inaugurée par les Lumières, a commencé à étendre à toutes les formes de connaissance une approche scientifique seule à l'apparence descriptive, mais qui impose en fait une vision prédéfinie de la réalité en se faisant passer pour des mécanismes naturels dés-historisés du social.

Alla base della riflessione filosofica e antropologica sottese al genere e alla sessualità vi è l'impossibilità di definire esattamente i due concetti e i confini che le separano. Se è vero che nella vulgata il 'sesso' è ciò che è definito dalla biologia, quindi dalla natura, per quanto riguarda il 'genere' esso rimanda a categorie di tipo culturale e sociale. Il pensiero contemporaneo è entrato in crisi nella difficoltà di difendere in maniera univoca i poli della natura e della cultura, e questo perché i criteri di normatività che erano sempre stati adottati epistemologicamente in passato scricchiolano di fronte all'evidenza della loro relatività storico-culturale. Come fece notare Foucault, il genere è ciò che più di ogni altra categoria è stato soggetto ad un processo di naturalizzazione/biologicizzazione strumentalizzato a finalità politiche (nel senso lato che può assumere il termine nella teoria foucaultiana del biopotere). La società occidentale, soprattutto a partire dalla modernità inaugurata dall'Illuminismo, ha iniziato ad espandere a tutte le forme di sapere un approccio scientifico solo fintamente descrittivo ma che difatti imponeva una visione preconfezionata della realtà spacciando per naturale meccanismi sociali destoricizzati.

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