Témoignage d'un ancien cheminot sur son apprentissage SNCF et le travail en perruque aux ateliers SNCF d'Arles

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22 novembre 2007

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Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles

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Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion. , Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation




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Kristel Amellal et al., « Témoignage d'un ancien cheminot sur son apprentissage SNCF et le travail en perruque aux ateliers SNCF d'Arles », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.rgexph


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Lors de ce deuxième entretien, l'informateur, ancien cheminot tourneur fraiseur aux ateliers SNCF d'Arles, détaille sa formation au centre d'apprentissage des ateliers d'Arles. Sa journée débutait par un lever aux couleurs du drapeau français. Postés devant le centre, les élèves interprétaient un chant patriotique ou un chant d'apprenti. L'informateur se souvient d'ailleurs de quelques paroles de "Nous sommes les cadets du Rail". Les cours enseignés au centre d'apprentissage étaient l'histoire, la géographie, les mathématiques, le sport, la technologie, le dessin, le rapport et le chant. Les apprentis avaient la possibilité de passer leurs congés d'été à la mer ou à la montagne, dans des camps de vacances de la SNCF. Les apprentis choisissant la mer allaient généralement dans le Var où ils étaient susceptibles d'être réquisitionnés pour éteindre les incendies ou pour débroussailler. L'informateur a vécu cette situation au Lavandou. Après son apprentissage, il devint cheminot aux ateliers SNCF d'Arles. Bien que le bricolage personnel y soit interdit, certains ouvriers profitèrent des ateliers pour confectionner des figurines représentatives de la tradition camarguaise (taureau, arlésienne, cheval, gardian) ou réparer des objets personnels (serrures, robinets). L'informateur raconte que le plus compliqué était de sortir ces objets des ateliers sans être repéré par les gardiens et les moyens employés pour y arriver. L'informateur a ainsi fabriqué en cachette une mezzanine en bois au tour électrique pour le chef de district. Il a également travaillé pour le musée du train de Mulhouse où il a restauré les chariots porte-bagages du PLM.

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