Fichier sur les archives notariées et fiscales de Toulouse à la fin du Moyen Age, avec 2 mémoires d'étudiants concernant ces fichiers.

Résumé 0

Fichier réalisé en 1970-1971 par sept étudiants de l’Université de Toulouse-Le Mirail, Pierre Baby, Bernard Bonhoure, Christian Boudet, Danielle Fulgence, Colette Moreau, Georges Oustric et Marie-Claude Marandet, dans le cadre de leur DES, sous la direction de Ph. Wolff[1]. Numérisation jointe de 7 fiches, à titre d’exemple, et des mémoires de ces étudiants en relation avec ces fichiers.Les fiches répertorient des documents relatifs à la ville de Toulouse à la fin du Moyen Âge (du XIIe au XVIe siècle, principalement les XIVe et XVe siècles), en particulier les documents notariés et fiscaux conservés aux Archives départementales (fonds de Malte, de Saint-Étienne, registres notariaux…) et municipales (estimes…). Chaque acte a donné lieu à la rédaction d’une fiche dactylographiée en quatre exemplaires. Ils constituent les éléments de cinq fichiers distincts répondant à différents critères : classements par date, par seigneur, par feudataire (détenteur de bien), par lieu, et enfin par type d’acte. Le tout représente 9332 fiches, chacune en quatre exemplaires. C'est un ensemble remarquable sur l’économie et la société toulousaines. Ces fichiers ont constitué la matière de six DES (Diplômes d'Études Supérieures) réalisés par les étudiants mentionnés plus haut, en 1971 : Bonhoure (B.), Le patrimoine immobilier toulousain au Moyen Âge ; Boudet (C.), Les sources d'une étude du patrimoine immobilier à Toulouse au Moyen Âge : réflexions d'ordre topographique ; Fulgence (D.), Le patrimoine immobilier à Toulouse au Moyen Âge : la location ; Marandet (M.-C.), Contribution à une étude du quartier Saint-Étienne au Moyen Âge ; Moreau (C.), Le faubourg Saint-Cyprien au Moyen Âge : contribution à une étude topographique ; Oustric (G.) et Baby (P.), Le patrimoine immobilier à Toulouse au Moyen Âge : étude juridique, économique et sociale du fief roturier. Ils sont conservés à la Bibliothèque d’Études Méridionales, mais celui de B. Bonhoure est manquant. Le classement en boîtes des fichiers était loin d’être complet et rigoureux. C’est la raison pour laquelle les fichiers ont fait l’objet d'une action de reclassement par la MSHS-T. Il s’agissait là d’une première étape d’un projet qui visait à mettre à la disposition des chercheurs une matière très riche sur l’histoire toulousaine. La réalisation d’une base de données en ligne "Tolosa urbana" fut l’étape suivante. Elle se trouve à l'accueil de la collection Philippe Wolff.[1] Ph. Wolff a demandé au début de l’année universitaire 1970-1971 de faire des fiches sur les sources immobières de Toulouse à la fin du Moyen Âge. Chaque étudiant avait une liste de sources à traiter et devrait rédiger autour de 1 500 fiches. Chaque semaine ou chaque quinzaine, les informations retenues étaient confiées à A.-M. Lemasson qui les transcrivaient en fiches dactylographiées. Les sujets de DES ont été donnée au printemps, au retour d’un séjour de Ph. Wolff au États-Unis. Merci pour ces informations à M.-C. Marandet, actrice de ce travail fastidieux…