Balzac et le système de Leibniz

Résumé 0

Œuvre immense ayant l’ambition de résumer la diversité du monde dans une unité livresque, La Comédie humaine présente des affinités avec le système philosophique de Leibniz, duquel Balzac évoque la notion de « monade » dès ses premiers ouvrages. Les divers éléments (personnages, situations et récits...) de l’œuvre balzacienne peuvent en effet être considérés en terme de monades, unités aux plis multiples, réalisées dans la matière et en harmonie avec celle-ci. L’artiste balzacien est, comme l’« Esprit » leibnizien, l’être dont la perception et la connaissance se rapprochent le plus du point de vue universel qui embrasse simultanément la totalité des monades, c’est-à-dire celui de Dieu.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en