19 décembre 2022
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Margherita Zanoletti et al., « Translating Alexis Wright’s Carpentaria », Pergola, pépinière de revues du Grand Ouest en libre accès, ID : 10.56078/motifs.876
En 2008, le traducteur littéraire Andrea Sirotti a traduit, en collaboration avec Gaetano Luigi Staffilano, le roman de Alexis Wright Carpentaria en italien, moins de deux ans après la publication de l’édition originale. La traduction a introduit Wright au public italien pour la première fois. Cependant, I cacciatori di stelle (“Les chasseurs d'étoiles”) n’a jamais atteint le succès commercial attendu : en effet, les ventes ont été un échec et pendant des années la traduction italienne du roman, publiée par Rizzoli, a été presque introuvable sur le marché. L’interview de Margherita Zanoletti tourne autour du projet de traduction de Carpentaria en italien, son origine et son résultat, en portant une attention particulière au roman comme exemple d’écriture polyphonique. La discussion porte également sur les choix éthiques et pratiques liés au processus de traduction, sur la relation entre auteur et traducteurs, et sur l’intervention de l’éditeur, de la transformation du titre du livre et du design de sa couverture jusqu’aux tentatives de normaliser l’écriture aborigène australienne de Wright. Le but de l’interview est aussi d’accentuer d’un côté le double rôle de l’auteur en tant que narrateur et porte-parole de la minorité indigène et, de l’autre côté, de souligner le rôle des traducteurs comme lecteurs, interprètes, médiateurs et co-auteurs.