Récit d’une habitante de Lincel, ancienne commune des Alpes-de-Haute-Provence, sur la tradition de la barre fleurie

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4 mars 2010

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Témoignage sur la vie autrefois dans les Alpes de Haute-Provence

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Danielle Musset et al., « Récit d’une habitante de Lincel, ancienne commune des Alpes-de-Haute-Provence, sur la tradition de la barre fleurie », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.rkdxxi


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L'informatrice raconte son expérience sur la tradition de la “barre fleurie” qu’elle a pratiqué depuis qu’elle est enfant. La barre est généralement constituée d’un manche à balais ou d’une barre cartonnée servant à enrouler les toiles cirées. On y accroche des feuilles (généralement du buis car il tient mieux) et des fleurs à l’aide de fils de fer. Il peut s’agir de vraies fleurs comme des lys, des lilas ou des roses, ou bien des fleurs de papier crépon. Le code couleur se fait en fonction de la robe de la mariée. La barre est ensuite présentée à la sortie de l’église et les mariés, comme les invités, doivent sauter par-dessus. Ce sont des enfants qui tiennent la barre par des rubans tendus de chaque côté; on les remerciait en leur donnant des dragées ou des bonbons. Sauter la barre porte bonheur, de la même façon que le lancer de riz ou de pétales de rose. La barre est ensuite déposée dans la salle où se déroule le repas mais elle n’est pas conservée après le mariage. La tradition est perpétrée par les amis ou la famille et c’est une surprise pour les mariés. L’informateur évoque plusieurs mariages où l’on a offert une barre fleurie, notamment celui d’un sapeur-pompier où la barre était faite par les pompiers eux-mêmes. L’informateur rattache cette tradition aux Alpes-de-Haute-Provence mais se rappelle d’une fois où la barre a été amené jusqu’à Nîmes. L’enquêtrice et l’informatrice regardent un album photo et le commentent. Après avoir évoqué la façon dont le mariage est vu aujourd’hui, l’informatrice parle du curé de son village qui s’occupe en tout de quinze communes différentes, et qui n’est pas contre la tradition de la barre fleurie. Elle regrette aujourd’hui que la coutume disparaisse.

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