La peau grise. Analyse comparative de trois procédés d’incrustation cinématographique

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2017

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Caroline Renouard et al., « La peau grise. Analyse comparative de trois procédés d’incrustation cinématographique », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.rn8lzc


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L’incrustation au cinéma relève du domaine des effets spéciaux dont la vocation est de parvenir à effacer l’origine technologique de l’image donnée à voir, le risque étant que, comme un tour de passe-passe mal effectué, le truc rendu décelable ne perde de son efficacité. Les procédés de travelling matte, forme d’incrustation dominante au cinéma depuis les années 1930, ont pour objectif de mélanger un (ou plusieurs) corps avec un espace, de compositer le vivant avec l’inerte. Le corps a donc une importance particulière dans ces procédés, puisqu’il est à la fois le lieu d’attention privilégié du spectateur (à travers les personnages et la narration qui les entoure), et celui où la technologie est la plus visible en raison de ses défauts récurrents : liseré bleu qui entoure l’acteur comme un halo, différence de lumière entre l’acteur et le décor, etc. La représentation de la peau devient dès lors un enjeu d’efficacité d’un effet, possiblement révélateur des techniques d’assemblage de l’image globale, la manipulation de la peau renvoyant à celle de l’image même.

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