Arp, sculpteur-traducteur 'concret'

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21 mars 2018

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Agathe Mareuge, « Arp, sculpteur-traducteur 'concret' », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.rpj7q6


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« Les mots ont gardé pour moi toute une nouveauté, un mystère. Je les manie comme un enfant des cubes. Je les palpe, je les contourne – comme des sculptures. Je leur attribue un volume plastique qui ne dépend pas de leur signification. » Cette déclaration du poète Jean Hans Arp dans un entretien avec Jean Clay en 1960 sera le point de départ de nos réflexions consacrées à sa pratique de traducteur, considérée à la fois comme paradigmatique de sa poétique, et comme un avatar de son activité de sculpteur.Nous lirons ensemble quelques exemples de traductions produites par Arp : traductions en allemand de poèmes de Jean Cassou, ou auto-traduction de poèmes allemand en français. Dans ce que l’on peut appeler ses « concrétions » de mots (à l’image de ses concrétions de pierre, de plâtre, de marbre ou de bronze), il s’agit pour Arp traducteur de laisser parler la matière, verbale comme plastique. Pour cela, le sculpteur-poète met en place un dispositif au sein duquel il laisse agir comme co-auteur le hasard compris comme « Zu-Fall », « ce qui échoit à l’homme ». Par là, l’«art concret» plastique de Arp peut aussi être décelé dans ses traductions poétiques, qui font du poète dada un précurseur de la poésie concrète.

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