2015
Cairn
Olivier Bloch, « Jacques D’Hondt et les Lumières, au prisme hégélien », Revue de métaphysique et de morale, ID : 10670/1.rr0bkp
La pratique philosophique de Jacques D’Hondt est celle d’un historien de la philosophie au sens fort du terme, qui dans son cas se place au point de vue de Marx et surtout de Hegel pour étudier et apprécier les périodes, auteurs et courants philosophiques, en l’occurrence les Lumières, quelques-uns de ses protagonistes, et leurs aboutissements dans la Révolution française, à travers en particulier le sort réservé dans la Phénoménologie de l’Esprit à quelques passages majeurs de Diderot, ou par exemple à Marivaux et Dom Deschamps. Il en allait de même pour l’intérêt porté par Hegel dans les années 1790 à la franc-maçonnerie, et à des publications francophones d’orientation révolutionnaire, qui conduit D’Hondt à s’attacher à de tels courants et positions d’auteurs des Lumières tardives comme Volney, Rabaut de Saint-Étienne, ou Louis-Sébastien Mercier.