La loi du désir

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1 novembre 2022

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Avec vingt-quatre films tournés de 1978 à 2021 et de nombreuses récompenses (trente-six prix, dont deux à Venise, deux à Cannes, quatre Césars, dix Goya et deux Oscars), Pedro Almodóvar est devenu un réalisateur incontournable et probablement le plus célèbre des cinéastes espagnols après Luis Buñuel. Il représente aussi tout un pan de l’histoire de l’Espagne puisqu’il avait vingt-six ans à la mort de Franco et qu’il est devenu l’une des figures les plus emblématiques de la Movida, le mouvement contreculturel qui s’est développé dans le pays, de 1975 au milieu des années 1980. Almodóvar a donc construit sa carrière d’artiste en rupture avec la société franquiste et ses normes : provocateur et extrêmement avant-gardiste, mais sachant aussi rendre hommage à ses aînés. Après avoir retracé les grandes étapes de la représentation du genre (masculinité, homosexualité et transsexualité) dans le cinéma franquiste (1939-1975) et postfranquiste nous verrons que, chez Almodóvar, la dysphorie de genre n’a rien d’anecdotique : elle est militante et même, plus largement, politique. Elle est aussi constitutive de l’œuvre, non seulement d’un point de vue thématique mais aussi formel, tant dans le choix d’une esthétique kitsch ou camp que dans l’élaboration d’un « gay gaze » et d’une poétique de la transparence. Nous nous intéresserons tout particulièrement à La ley del deseo / La Loi du désir (1987).

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