Empedocles on Divine Nature

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2012

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Spyridon Rangos, « Empedocles on Divine Nature », Revue de métaphysique et de morale, ID : 10670/1.rs87f9


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L’objet de cet article est d’examiner l’ensemble des entités qui sont appelées divines dans le poème philosophique d’Empédocle (à savoir les racines, les puissances, les dieux à longue vie, les daimones, la Sphère et l’esprit saint). Il s’agit de se demander si ces entités aboutissent à une vision consistante de la divinité. On examine aussi la dialectique de la mortalité et de l’immortalité présente dans la pensée d’Empédocle. Dans la mesure où la moindre chose, y compris les vivants les plus instables, sont issus des principes divins, il y a un sens à dire que, dans le cosmos d’Empédocle, toutes les choses composées sont considérées comme étant divines. Mais en un autre sens, seules les structures hautement intégrées méritent d’être considérées en tant que dieux. On montre que souffrir comme un mortel revient à vivre une vie fragmentée continuellement menacée par le spectre de la mort. Au contraire, mener une vie de dieu revient à vivre au sens plein, sans être tourmenté par le terme éventuel d’une existence heureuse. En conclusion, on établit que deux orientations distinctes de la poésie grecque et de la philosophie semblent avoir rivalisé dans l’interprétation qu’Empédocle se faisait des dieux.

The paper examines all the entities that are said to be divine in Empedocles’ philosophical poetry (i.e. roots, forces, long-lived gods, daemons, the Sphere and the holy mind), and raises the question of whether or not they form a rather consistent view of what it is for something to be a god. The paper also examines the dialectics of mortality and immortality in Empedocles’ thought. Since everything whatsoever, including the most unstable living beings, stemmed from divine principles there is a sense in which all composite things were regarded as divine in Empedocles’ cosmos. But there is another sense in which only highly integrated structures were considered to be gods. To suffer as a mortal, it is argued, was to live a fragmented life continuously threatened by the prospect of death. Contrariwise, to lead a divine life was to live in wholeness, not at all worried by the eventual termination of such a blessed existence. In conclusion it is argued that two distinct trends of early Greek poetry and philosophy seem to have vied for supremacy in Empedocles’ understanding of godhead.

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