Les effets secondaires gastroentérologiques de l’immunothérapie

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2021

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Gilles Boschetti, « Les effets secondaires gastroentérologiques de l’immunothérapie », Hépato-Gastro & Oncologie Digestive, ID : 10670/1.rt9h16


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Résumé En Fr

With the increasing use of immunotherapy in oncology, clinicians will be faced more and more with immune-related adverse effects. As the digestive toxicities of immunotherapy are among the most frequent, it is important for gastroenterologists to know the clinical presentation, the diagnostic methods and the therapeutic management. The diagnosis of immuno-induced colitis requires to rule out differential diagnoses, in particular infectious ones, and endoscopic evaluation with biopsies in severe and/or refractory cases. In most cases, stopping immunotherapy and starting corticosteroid therapy quickly results in rapid improvement in symptoms. In case of worsening or resistance to corticosteroid therapy, the second-line treatment is infliximab. Anti-TNFα must be early administered to avoid the occurrence of a complication which sometimes requires surgical management. Resumption of immunotherapy is possible after a mild side effect but should be discussed on a case-by-case basis in other situations, ideally during multidisciplinary meetings dedicated to the management of these toxicities.

En raison de l’utilisation croissante de l’immunothérapie en oncologie, les cliniciens vont être de plus en plus souvent confrontés à des effets secondaires immuno-induits. Les toxicités digestives de l’immunothérapie étant parmi les plus fréquentes, il convient d’en connaître la présentation clinique, les moyens diagnostiques et la prise en charge thérapeutique. Le diagnostic d’une colite immuno-induite nécessite d’éliminer les diagnostics différentiels en particulier infectieux et une évaluation endoscopique avec biopsies dans les cas sévères et/ou réfractaires. La suspension de l’immunothérapie et la mise en place d’une corticothérapie permettent dans la majorité des cas une amélioration rapide des symptômes. En cas d’aggravation ou de résistance à la corticothérapie, le traitement de seconde ligne est l’infliximab. Ce dernier doit être administré précocement pour éviter la survenue d’une complication nécessitant parfois une prise en charge chirurgicale. La reprise de l’immunothérapie est possible après un effet secondaire peu sévère mais devra être discutée au cas par cas dans les autres situations, idéalement lors de réunions pluridisciplinaires dédiées à la prise en charge de ces toxicités.

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