Urban bias in Latin America : causes of death patterns Disparités de mortalité par causes en Amérique latine : l'hypothèse du «biais urbain» En Fr

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19 juin 2020

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Jenny Garcia Arias, « Disparités de mortalité par causes en Amérique latine : l'hypothèse du «biais urbain» », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.rua7rx


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Résumé En Fr

In 1977, Michael Lipton introduced the Urban Bias Thesis as a framework for understanding how most macro- and microeconomic policy initiatives have historically benefited the over-development of urban areas and the underdevelopment of rural areas. In Latin America, urbanization and mortality decline have historically been positively related: the health transition in the region has been initiated in the main cities and has tended to proceed more rapidly in countries with higher levels of urbanization. This research looks for evidence on: the persistence of an urban advantage in mortality; and traces of an "urban bias" in the causes of death patterns in the region. Using a sample of Latin American countries over the period 2000-2010, I apply decomposition methods on life expectancy at birth to analyze the disparities in mortality patterns and causes of death when urban and rural areas are considered separately. Urban is defined as a continuum category instead of a dichotomous concept. Hence, three types of spatial groups are recognizable in each country. The countries under analysis are Brazil, Chile, Colombia, Ecuador, Mexico, Peru and Venezuela. The results indicate that the urban advantage is persistent and that rural-urban mortality differentials have consistently favored cities. This advantage in mortality comes as an outcome of lower rates for causes of death that are amenable to primary interventions, meaning they are made amenable by the existence of basic public infrastructures as well as by the provision of basic goods and services.

En 1977, Michael Lipton a présenté le concept de biais urbain comme cadre pour comprendre comment la plupart des politiques macroéconomique et microéconomique ont profité au surdéveloppement des zones urbaines et au sous développement des zones rurales. En Amérique latine, l'urbanisation et la baisse de la mortalité ont historiquement été positivement liées : la transition sanitaire dans la région a été amorcée dans les principales villes et s'est poursuivit plus rapidement dans les pays à urbanisation plus élevée. Cette recherche s'inscrit dans ce cadre et cherche des preuves sur : la persistance d'un avantage urbain dans la mortalité ; et des traces d'un « biais urbain » dans les schémas des causes de décès. En utilisant un échantillon de pays d'Amérique latine sur la période 2000-2010, j'applique des méthodes de décomposition de l'espérance de vie pour analyser les disparités dans les schémas de mortalité et les causes de décès lorsque les zones urbaines et rurales sont considérées séparément. En définissant l'urbain comme une catégorie de continuum au lieu d'un concept dichotomique, trois groupes spatiaux sont reconnaissables dans chaque pays. Les pays analysés sont le Brésil, le Chili, la Colombie, l'Équateur, le Mexique, le Pérou et le Venezuela. Les résultats indiquent que l'avantage urbain est persistant et que les écarts de mortalité entre les zones rurales et urbaines ont toujours favorisé les villes. Cet avantage urbain en matière de mortalité résulte de la baisse des taux de de décès par cause qui se prêtent à des interventions primaires rendues possibles par l'existence d'infrastructures publiques de base ainsi que par la fourniture de biens et services de base.

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