22 janvier 2024
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David Lengyel, « L’hypothèse d’un Dieu auteur du mal : à propos du Cheval de Turin de Béla Tarr », Chroniques de Port-Royal, ID : 10670/1.rw361i
Cette étude s’intéresse à l’héritage pascalien à l’œuvre dans Le Cheval de Turin (2011), long-métrage du cinéaste hongrois Béla Tarr. Le scénario en est cosigné par l’écrivain László Krasznahorkai, qui met le nihilisme nietzschéen au centre de son écriture. Si certains travaux récents ont insisté sur la proximité de Nietzsche avec Pascal, qu’en est-il d’autres rapports qui en découlent : la relation de Béla Tarr à Nietzsche, et finalement, celle qui relie l’œuvre du cinéaste à l’apologiste des Pensées ? La structure ternaire qui se déploie dans l’argumentation et la progression de l’analyse (texte – film – texte) connaît sa figure intermédiaire : Paul de Tarse. Nous reprenons une proposition de Philippe Sellier que celui-ci impute à Pascal : « Jansénius = Saint Augustin = Saint Paul ».