The mobility excluded : from observation to decision Les exclus de la mobilité : de l'observation à la décision En Fr

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18 décembre 2014

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Rébecca Dargirolle, « Les exclus de la mobilité : de l'observation à la décision », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.rwog7d


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Résumé En Fr

In contemporary societies, mobility is considered as a social norm necessary for integration. Conversely, immobility is often seen as the opposite. Therefore, it is associated with a significant risk of exclusion. An approach in terms of exclusion involves a sociological orientation. Nevertheless, this thesis follows a geographical approach. Thus, a first question emerges from this disciplinary position: immobility is it a geographical object? Furthermore, it is possible to consider the mobility and immobility as equivalent and not opposed. This means that their impact may not be reversed. This position engages a second question: the relationship between immobility and exclusion is it legitimate? To answer these two questions, a set of standardized tools can be used: the National Transport Surveys (ENT), Household Travel Surveys (EMD), continuous panels or surveys over several weeks. All these devices are focused on mobility. That’s why immobility is apprehended by default. However, they are essentials but should be completed. For this, an ad-hoc questionnaire focusing on immobility and local resources was set up in urban areas of Dijon and Besancon. The data processing of this tool identifies the socio-spatial determinants of immobility.

Dans les sociétés contemporaines, la mobilité est érigée comme norme sociale nécessaire à l’intégration. A l’inverse, l’immobilité est souvent considérée comme son opposée. De ce fait, elle est associée à un risque important d’exclusion. Une approche en termes d’exclusion implique une orientation plutôt sociologique. Pourtant, ce travail de thèse s’inscrit dans une démarche géographique. Ainsi, un premier questionnement émerge de ce positionnement disciplinaire : l’immobilité est-elle un objet géographique ? Par ailleurs, il est possible d’envisager la mobilité et l’immobilité comme des pratiques complémentaires et non opposées. Cela implique que leurs répercussions ne sont pas nécessairement inverses. Cette posture engage un deuxième questionnement : la relation établie entre l’immobilité et l’exclusion est-elle légitime ? Pour répondre à ces deux interrogations, un ensemble d’outils standardisés peuvent être mobilisés : les Enquêtes Nationales Transport (ENT), les Enquêtes Ménages Déplacements (EMD), les panels continus ou les enquêtes sur plusieurs semaines. Tous ces dispositifs sont centrés sur la mobilité. L’immobilité est donc appréhendée par défaut. Ils sont cependant incontournables mais méritent d’être complétés. Pour cela, un questionnaire ad-hoc centré sur l’immobilité et les ressources de proximité a été mis en place dans les aires urbaines de Dijon et Besançon. L’exploitation de cet outil permet d’identifier les déterminants socio-spatiaux de l’immobilité.

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