La patrimonialisation du logement social, 
un modèle de résilience urbaine ordinaire ? Expérimentations en banlieue parisienne

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31 juillet 2021

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Face à la crise métropolitaine du logement et de nombreux quartiers populaires confrontés à la nouvelle étape du capitalisme, certaines expériences de patrimonialisation du logement social proposent des modèles de résilience urbaine ordinaire. Deux expériences en cours en banlieue nord de Paris, au sein de l’intercommunalité de Plaine Commune, construite à partir du début des années 2000 par les communistes « réformateurs », seront analysées. La cité-jardin de Stains et la Maladrerie, respectivement réalisées entre 1921 et 1933 sur les plans d’Eugène Gonnot et Georges Albenque pour l’Office d’Habitations à Bon Marché du département de la Seine et entre 1975 et 1984 sous la direction de Renée Gailhoustet pour l’Office d’HLM d’Aubervilliers, seront présentées comme des quartiers de logements sociaux précurseurs de et alternatifs à la supposée « durabilité » urbaine. La communication cherchera à démontrer que la patrimonialisation récente de ces logements sociaux, par appropriation et/ou par les collectivités locales, assure la résilience d’un cadre urbain bâti et végétalisé de qualité, mais aussi et surtout la résilience d’un modèle social. Elle transmet ainsi et réactualise dans un contexte de métropolisation des utopies urbanistiques réalisées. Ces cas alimenteront une réflexion sur un possible changement d’échelle de ce modèle de résilience urbaine populaire fondé sur la patrimonialisation, notamment en analysant l’Association des cités-jardins d’Ile de France créée en 2015.

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