Ce qui circule, ce qui change, ce qui reste : Mobilité et plasticité dans les pentecôtismes au Cap-Vert et en Islande

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2021

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Christophe Pons, « Ce qui circule, ce qui change, ce qui reste : Mobilité et plasticité dans les pentecôtismes au Cap-Vert et en Islande », Migrations Société, ID : 10670/1.ry75ln


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Cet article questionne le thème des mobilités religieuses en comparant des cultes pentecôtistes de même dénomination dans des sociétés culturellement éloignées. Du « Nord » au « Sud », on sait que le pentecôtisme a fait preuve d’une grande capacité d’adaptation, s’imposant en mobilisant les mêmes techniques et rhétoriques « de la différence » ; où qu’il soit, il s’est placé comme un libérateur face à d’autres religions qui, quelles qu’elles soient, ont été décriées comme étant responsables du ritualisme idolâtre, de la tradition et de l’assignation contrainte des individus dans des rapports de domination. Dans cet article, nous nous efforçons de montrer que par-delà ces principes génériques, les ethnographies comparées de deux cultes qui s’adressent à des publics féminins en Islande et au Cap-Vert, à la fois dans leurs styles et dans les idées qui sous-tendent leurs actions, témoignent de différences suffisamment substantielles pour nous questionner sur ce qui reste, ce qui circule et ce qui change dans ces mêmes religions transnationales. En examinant comment la figure de Jésus est variablement représentée dans les deux cultes, et la manière dont elle est éprouvée au travers de diverses expériences surnaturelles, nous suggérons des conceptions fort différentes du divin, du soi, de l’intériorité et du mal.

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