The spatial morpheme "y" in old Spanish : semantical approach Le morphème spatial "y" en espagnol ancien : approche sémantique En Fr

Fiche du document

Date

16 octobre 2010

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches Fr

notion d'espace

Citer ce document

Francisca Sol Puig, « Le morphème spatial "y" en espagnol ancien : approche sémantique », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.rz41md


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The adverbial pronoun y vanished from Old Spanish at the end of the XVth century. It survived, however, in the signs hay, soy, estoy, doy et voy. The purpose of the present doctoral dissertation is to explain why the pronoun as such disappeared , in the first place, and why, on the other hand, it did survive in the five above-mentioned verbal forms. The present work is comprised of two sections. The first one analyses the stematic morpheme y, a task which implies studying the system of spatial representations. The second one deals with the verbal forms containing this same morpheme in astematic form and this in turn implies a semantic approach of existential verbs. Every language generates its own system of spatial representation, depending on how its users perceive the world. In Spanish, two different systems were available to the medieval speakers: one represented by the anaphoric elements y and ende, the other one represented by the deictic words aquí, acá, ahí, allí, allá, acullá, aquende and allende. These two systems were harbouring two different conceptualizations of space. In the first system, y signifies space as a whole. The second one, on the contrary, splits the space in relation to the EGO as SPEAKER and to the locus of that EGO. The semiology of the five verbal forms delineates a specific set of elements, the signifiers of which are marked by -y and whose general consistency is based on the semantesis of existential verbs. The hypothesis presented in the present work runs contrary to the subduction theory, advocated in particular by Maurice Molho, which explains the coalescence in the first four verbal forms through an analogy with hay.

Le pronom-adverbe y en espagnol ancien a disparu à la fin du XVe siècle. Il a survécu néanmoins à travers les signes hay, soy, estoy, doy et voy. L’objet de la présente thèse est d’expliquer les raisons de sa disparition, d’une part, et de sa survivance dans ces cinq formes verbales, d’autre part. Elle se divise en deux parties. La première porte sur l’analyse du morphème stématique y et implique l’étude du système de représentation de l’espace. La seconde concerne l’étude des formes verbales dans lesquelles on retrouve ce morphème sous forme astématique et implique une approche sémantique des verbes existentiels. En fonction de la façon dont ses usagers perçoivent le monde, chaque langue élabore un système de représentation de l’espace, qui lui est propre. Dans la langue espagnole deux systèmes s’offraient aux locuteurs médiévaux : l’un représenté par les anaphoriques y et ende, l’autre par les déictiques aquí, acá, ahí, allí, allá, acullá, aquende et allende. Ces deux systèmes – qui se sont opposés jusqu’à la disparition de l’un d’eux, –représentaient une conceptualisation de l’espace différente. Dans le premier de ces systèmes y signifie l’espace indivis. Le deuxième, en revanche, divise l’espace en fonction du MOI locuteur et du lieu que celui-ci occupe. La sémiologie des formes verbales, quant à elle, montre un ensemble spécifique dont les éléments sont marqués dans leur signifiant par ce -y et dont la cohésion est assurée par la sémantèse des verbes existentiels. L’hypothèse présentée ici va à l’encontre de la théorie de la subduction, défendue en particulier par Maurice Molho, qui fonde la coalescence des quatre premières formes verbales sur analogie avec hay.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en