Entretien avec Honoré Tchatchouang Ngoupeyou. Préciosité des biens coutumiers au Cameroun

Résumé Fr

Entretiens réalisés les 23 mai et 17 juin 2019. Conservateur du patrimoine, Honoré Tchatchouang Ngoupeyou était, jusqu'en juin 2019, responsable des affaires culturelles du programme « La Route des Chefferies ». Impliqué depuis 2008 dans ce projet patrimonial intéressant les chefferies Bamiléké de l'Ouest du Cameroun, il fut successivement responsable du Service des publics du musée des Civilisations de Dschang (2010-2013), médiateur culturel de La Route des Chefferies (2013-2014), et directeur du musée de la chefferie de Bangoua (2014-2015). Historien de formation et ancien élève international à l'Institut National du Patrimoine, Honoré Tchatchouang Ngoupeyou prépare actuellement une thèse à l'Université de Cergy-Pontoise, centrée sur les impératifs de sauvegarde des biens culturels dans cette région et les moyens de pérenniser les collections vivantes. Franck Beuvier-Pourriez-vous revenir sur les moments importants de votre parcours ? En quelles circonstances avez-vous été associé au programme La Route des Chefferies 1 ? D'où vous vient cet intérêt pour l'inventaire, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine des chefferies de l'Ouest du Cameroun 2 ? Honoré Tchatchouang Ngoupeyou-Ma rencontre avec La Route des Chefferies s'est faite par le biais de l'une de mes enseignantes lorsque je poursuivais mes études à l'Université de Dschang : la professeure Célestine Colette Fouellefack Kana. Madame Kana avait été