Anthropologies du corps vieux

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2008

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Jean-Claude Ameisen et al., « Anthropologies du corps vieux », Hors collection, ID : 10670/1.rzmta7


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Les institutions gériatriques doivent-elles et ont-elles la capacité de conférer un sens culturel, social et cultuel à la mort ? La préparation du corps-mort est-elle le départ d’un travail de mémoire ? Le vieillissement, cette ultime frontière entre la santé et la maladie, est-il uniquement dû à une usure inévitable – comme celle d’une falaise ou d’une machine – et à une accumulation progressive d’erreurs au cours du temps ? Ou notre mort, comme la mort des cellules qui nous composent, pourrait-elle pour partie procéder d’une forme d’autodestruction ?Plus le philosophe est le vieil homme qui cultive l’impassibilité, plus la philosophie semble se détourner de la vieillesse, au profit d’un rapport exclusif à la mort qui pendant longtemps (sinon toujours ?) fascinera la philosophie, situant ainsi les enjeux existentiels dans un tête à tête de la vie et de la mort plutôt que de la vie et de la vieillesse. Pourquoi un tel détournement vis-à-vis de la vieillesse ? Trois textes ouvrent ce livre sur le vieillissement, le sixième et dernier d’un cycle de la Fondation Eisai: Le corps-vieux: Un lieu de mémoire ? par Éric Minnaërt, Et ce changement-là, Vivre, au monde s’appelle… par Jean-Claude Ameisen, En quoi une philosophie de la vie ne peut-elle être qu’une philosophie de la vieillesse par Guillaume Le Blanc.Dans une série d’aperçus, Claudine Attias-Donfut, Maurice Godelier, Marie de Hennezel, Étienne Klein, Joseph Maïla, Serge Marti, Robert Misrahi, Jean Morval débattent de ces perspectives anthropologiques sur le corps vieux, vivement.

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