Fortifier les Alpes au Moyen Âge(Ve – XVIe siècles) : du Rhône à la Durance: Projet collectif de recherches : rapport d'activité 2023

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Benjamin Oury et al., « Fortifier les Alpes au Moyen Âge(Ve – XVIe siècles) : du Rhône à la Durance: Projet collectif de recherches : rapport d'activité 2023 », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.s0cunk


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Le PCR Fortifier les Alpes au Moyen Âge, auquel participent une dizaine de chercheurs (Jeunes docteurs, archéologues, universitaires) a été reconduit pour une seconde triennale de 2023 à 2025. Les résultats du programme triennal précédent ne sont pas détaillés ici. Dans le cadre des axes de recherche définis lors de la première année (2019), les investigations ont progressé sous différents aspects poursuivant les thématiques abordées alors ou créant de nouvelles perspectives d’investigations :• Axe 1 : Premiers châteaux de l'espace alpin. Sous la direction de David Billoin, l’année 2023 a permis la poursuite des inventaires concernant les départements de Savoie et Haute-Savoie qui sont considérés comme achevés, bien que le cas de la Haute-Savoie, qui présente peu de sites identifiés (8 sites), intrigue et nous pousse à revoir notre méthode de détection. Pour la Savoie, le résultat de 18 sites mis en évidence est assez conforme à ce que l’on pouvait attendre. Ils se concentrent essentiellement dans les hautes vallées de l’Isère et de l’Arc. Cette année a également donné lieu à des vérifications concernant les départements de l’Ain et de l’Isère. Pour le premier une erreur a été corrigée (attribution par erreur du site du Château des Sarrazins à Culoz-Béon au département de la Haute-Savoie à cause d’un homonymie du lieu-dit avec une commune de ce département) ; et pour le second, quelques nouveaux sites, portant leur nombre à 26, ont été ajoutés nous appelant donc à la prudence concernant l’exhaustivité de nos recensements. Cetinventaire a donné lieu à des représentations cartographiques départementales avec la figuration des principaux pôles et voies antiques, ainsi qu’à l’élaboration d’une liste mentionnant permettant d’identifier l’avancée du travail et les tâches restant à réaliser (notices, prospection de terrain, recherche documentaire, etc.)• Axe 2 : Terminologie et forme des édifices fortifiés. Dans cet axe de recherches, nos interrogations s’étaient portés sur le phénomène fortifié des bâties dans les principautés de Savoie et de Dauphiné dont il est ressorti une journée d’étude etune publication. Le manuscrit final vient d’être déposé auprès de Ciham-Éditions et la publication pourrait paraître dans le courant de l’année 2024. Le travail de mise en forme des articles a permis d’affiner le recensement de ces édifices fortifiés sur toute la zone d’étude, en mettant en commun les données de chaque chercheur. Il en ressort que la bâtie est aussi utilisée par le Comte de Savoie dans le Val d’Aoste contre la noblesse locale.En parallèle à ces questionnements, les recherches sur les maisons fortes, initiées précédemment par des études de cas, se sont poursuivies à travers l’élaboration d’un protocole théorique qui devait nous garantir la pertinence des comparaisons réalisées entre les sites et entre la documentation textuelle et les vestiges archéologiques. Malheureusement, dans la pratique il a été démontré que cette méthodologie n’était pas satisfaisante du fait de la difficulté à localiser les sites mentionnés dans l’enquête de 1339. Une autre méthode d’approche devra être mise en place pour pouvoir mieux définir ce phénomène de la maison forte.• Axe 3 : Morphologie et évolution des ensembles castraux. Sous la direction de Laurent D’Agostino, le projet de catalogue chrono-typologique des éléments architecturaux des châteaux de la fin du Moyen Âge, témoignant de leur évolution, mis en place dès le commencement du PCR s’est poursuivi cette année avec la réalisation de plusieurs notices : le château des Allymes (Ain) et la maison forte de Mionnaz (Haute-Savoie). D’autres projets de notices sont en cours comme sur l’enceinte villageoise d’Yvoire (Haute-Savoie), sur le château de La Bâtie (Savoie), sur la Maison Rouge, maison noble située dans le bourg de Conflans (Albertville, Savoie) ou sur la maison forte de Montferrand à Lagnieu (Ain). Certaines notices ébauchées lors du précédent programme triennal sont encore à finaliser : Tour de la Trésorerie de Chambéry (Savoie), château d’Annecy (Haute-Savoie) D’autres sites feront l’objet de notice qui commencent tout juste à être constituées pour étoffer notre corpus (Tour de Montamyeur (Savoie), château de Rochechinard (Drôme), maison forte des Allinges à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), château de Vachères (Drôme) ou encore le château de Thol (Ain)).En parallèle, la base de donnée a bien progressé avec la vérification et correction des données liées aux sites hauts-alpins et l’inventaire des sites de l’Isère et de la Drôme qui sont en cours de relecture et de validation. Une fois ces listes validées, les sites seront versés à la base de données et les premiers tests d’utilisation via une interface SIG seront entrepris. Un test sur l’exploitation des données LidarHD de l’IGN a été mené sur le site d’Aspremont dans les Hautes-Alpes et a donné des résultats plutôt encourageants en mettant bien en évidence les vestiges d’une motte castrale et de son fossé, déjà pressentis par la topographie, en amont du site fortifié du bas Moyen Âge. Nous identifierons plusieurs sites tests pour l’exploitation des données Lidar au cours de ce programme triennal, ce qui ajoute une autre méthode de détection de sites anciens.

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