L’angoisse, l’objet et l’actualité des névroses actuelles

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2023

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Yorgos Dimitriadis, « L’angoisse, l’objet et l’actualité des névroses actuelles », Psychologie Clinique, ID : 10670/1.s0e15s


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Dans ce texte j’avance certaines hypothèses sur la raison pour laquelle Freud revient sur la question de l’angoisse en 1926 avec son texte Inhibition symptôme, angoisse et sur le pourquoi il n’utilise plus le terme de « névroses actuelles » à partir de cette date. Les réponses à ces questions peuvent, je pense, trouver leur réponse dans la postérité, à savoir la reprise de ce texte de Freud par Lacan dans son séminaire sur l’angoisse. Par ailleurs, Lacan dans ce même séminaire va découvrir l’objet petit a qu’il a considéré comme sa seule découverte en psychanalyse. Cet objet petit a a une place logique celle qui se désigne par ce qui reste et qui, donc, échappe à des opérations de maîtrise par le « Un » de l’image qui fait unité et par les « Uns » des signifiants qui se répètent sans arriver à donner un sens final. Or, la question de ce qui fait « Un » par rapport à l’angoisse traverse les textes de Freud sur l’angoisse de 1916 à 1933. La place de cet objet, comme produit d’une séparation de l’Autre, voire de l’organe, en deçà de l’Œdipe, sert à Lacan de référence pour le passage du « Un » au « multiple », des Uns à ce qui reste. En prolongeant cette réflexion, il dégagera dans son séminaire Encore, au travers ses formules de sexuation, la logique du « pas tout » pour laquelle il n’y a plus le « Un » de l’exception. Une jouissance Autre, non phallique, y trouve sa justification.

In this text I put forward certain hypotheses on why Freud returned to the question of anguish in 1926 with his text Inhibition, Symptom, Anguish and why he no longer uses the term “actual neuroses” from that date on. The answers to these questions can, I think, find their answer in posterity, namely the resumption of this text of Freud by Lacan in his seminar on anguish. Moreover, in this same seminar, Lacan discovered the objet petit a, which he considered to be his only discovery in psychoanalysis. This objet petit a has a logical status that designates itself by what remains and that, therefore, escapes the operations of mastery by the “One” of the images that makes unity and by the ones of the signifiers that are repeated without managing to give a final meaning. Now, the question of what makes “One” in relation to anguish runs through Freud’s texts on anguish from 1916 to 1933. The place of this object, as a product of a separation from the Other, or even from the organ, within from Oedipus, serves Lacan as a reference for the passage from the “One” to the “multiple”, from the “Ones” to what remains. Extending this reflection, in his seminar Encore, through his formulas of sexuation, he will draw out the logic of the “not all” for which there is no longer the “One” of the exception. An Other jouissance, non-phallic, finds its justification there.

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