Le paysage et la culture au cœur de la reconversion des friches minières : les Ardoisières de Trélazé (Maine-et-Loire), un ancien « point noir » aujourd'hui vecteur de renouveau pour le territoire

Fiche du document

Auteur
Date

19 septembre 2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Lola Morel, « Le paysage et la culture au cœur de la reconversion des friches minières : les Ardoisières de Trélazé (Maine-et-Loire), un ancien « point noir » aujourd'hui vecteur de renouveau pour le territoire », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.s0q6sv


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Ce sont des marqueurs puissants du passé : les friches minières portent les traces d’une histoire humaine et industrielle forte mais révolue. Terrains souvent à l’abandon, recolonisés par une végétation pionnière, on y trouve une alternance de milieux secs et humides, et la plupart du temps les vestiges de l’industrie : terrils, bâtiments, chevalements, matériels divers... Ces paysages possèdent pourtant une magie qu’on ne saurait laisser disparaître. De fait, alors qu’elles ont été longtemps dédaignées et regardées comme l’échec de leur territoire, les friches minières reviennent parfois au premier plan grâce à un processus de patrimonialisation. Ces paysages sont désormais considérés comme une ressource qu’il faut révéler, préserver mais aussi ré-intégrer à la ville. Riches de la culture passée de plusieurs générations, les friches minières peuvent être porteuses d’une culture future et lancer la dynamique d’un développement nouveau des territoires les abritant. Trélazé, ancienne cité ouvrière de la banlieue angevine, dans le Maine et Loire, s’est longtemps interrogée sur le devenir de ses propres friches issues du déclin de l’industrie ardoisière. L’ exploitation à ciel ouvert puis en sous-sol de ce que l’on a appelé « l’or bleu », a entièrement modelé cette commune. Alors pourquoi ces friches ne serviraient-elles pas de base à un re-développement bien pensé ? A Trélazé, le choix d’une politique culturelle forte intégrant les paysages miniers, associé à la mise en oeuvre de grands projets urbains, permet aujourd’hui la régénération de tout le territoire ardoisier.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en