La matrice religieuse de Jacques Copeau, une lecture anthropologique du fonctionnement de la communauté des Copiaus (1924-1929)

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2013

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Roberta Collu et al., « La matrice religieuse de Jacques Copeau, une lecture anthropologique du fonctionnement de la communauté des Copiaus (1924-1929) », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.s0sipv


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Les communautés théâtrales du XXe siècle sont l'œuvre de projets visionnaires menés par des figures charismatiques. En 1924, lassé de l'exploitation de sa salle parisienne du Vieux- Colombier, Jacques Copeau fonde en Bourgogne, à l'abri des rumeurs citadines, une communauté d'élèves et de comédiens férus d'expérimentation. A la même époque, il retrouve la foi catholique. Si les travaux antérieurs sur les Copiaus (1924-1929) mentionnent systématiquement la " crise religieuse " de Jacques Copeau à partir de 1925, il n'existe aucune étude approfondie sur le lien entre la vie communautaire des Copiaus et la ferveur catholique de son fondateur. La référence explicite de Jacques Copeau à la Règle de saint Benoît, ainsi que l'examen de sources inexplorées, révèlent que Jacques Copeau entretient des liens étroits avec le milieu des intellectuels catholiques de l'époque. Dès octobre 1924, Jacques Copeau est profondément inspiré par la " première " Règle monastique chrétienne ainsi que par les notions religieuses d'obéissance librement consentie et de moralité de l'art. Cette étude contribue à comprendre les aspirations contradictoires et les difficultés d'entente entre un " Patron " et un groupe de jeunes gens animé par le désir de créations théâtrales collectives.

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